En fait au quotidien quand on épargne, quand on fait son budget, quand on achète un produit financier, quand on ouvre un compte à la banque, quand on prend une police d'assurance, on est submergé par des informations qui ont trait à la finance. Les taux d'intérêt, les placements, et en France, comme dans d'autres pays, on se rend compte que souvent les gens n'ont pas été exposés à l'information, à la culture, à l'éducation financière très tôt et donc,
la semaine de l'éducation financière, ça ser
t un peu à ça. Ça sert à réarmer les gens pour prendre des bonnes décisions dans leur quotidien quand il s'agit de leur argent. L'éducation financière n'est pas forcément la même pour ceux qui ont du patrimoine et ceux qui n'en ont pas. Mais ce qu'on voit dans nos études, par exemple, c'est que les femmes sont beaucoup moins bien armées que les hommes. Il y a une femme sur trois qui n' a pas du tout de connaissances d'éducation financière, alors qu'il y a un homme sur cinq. Ensuite, on voit que
les jeunes savent beaucoup moins que, par exemple, les gens qui sont plus âgés et ceux qui sont les CSP+ sont beaucoup mieux armés, c'est à dire ceux qui ont fait des études et qui ont un peu de patrimoine sont beaucoup mieux armés que ceux qui en ont moins. Alors qu'on sait que les plus précaires sont ceux qui ont le plus de risque de faire des mauvaises décisions en éducation financière, le surendettement, les mauvais choix de placements. Donc, en fait, l'éducation financière, c'est pour tout
le monde. En revanche, ce n'est pas le même programme pour tout le monde. La France, elle est un peu moins bonne élève que d'autres pays européens. Il faut savoir qu'en France, il y a une personne sur trois qui a vraiment aucune connaissance financière, alors que c'est plutôt une sur cinq dans l'ensemble des pays de notre panel. En France, on a aussi un problème avec l'argent dans l'éducation dès l'école primaire, le collège et le lycée, on a du mal à faire rentrer ces sujets là dans le curricul
um. Et puis, en France, on est assez déresponsabilisé sur la gestion de son épargne. C'est à dire que la retraite, c'est pas comme les Américains qui tous les jours savent combien ils ont sur leur retraite ou qui passent du temps à gérer ça. Les Français ont plus de mal avec ça et donc ils sont un peu moins bons élèves que d'autres pays. Alors nous, on ne fait pas des études assez fréquemment. Mais ce qu'on peut voir, c'est que que ce soit la crise Covid qui a donné un peu plus de temps aux gens
pour penser à leur argent, leur épargne, ou la crise en Ukraine aujourd'hui qui rend l'inflation très très prégnante dans le quotidien des Français, je pense que les gens commencent à "s'empouvoirer" et c'est une mauvaise traduction pour "empowerment" sur ces questions là. On a vu par exemple pendant la crise Covid des jeunes s'intéressaient aux cryptomonnaies aux actions c'est à dire à se dire comment je peux faire pour gérer mon épargne. J'imagine qu'on progresse, mais je n'ai pas les données
brutes pour le prouver. Allianz, en tant que acteur financier majeur se doit de ce devoir de conseil auprès de ses clients sur les produits d'assurance vie, sur les produits d'épargne et les produits de retraite, les complémentaires et puis aussi sur les polices d'assurance. Le langage simple, compréhensible, qui explique extrêmement bien ce sur quoi vous êtes assurés et les indemnisations auxquelles vous pouvez avoir accès. Donc on a un vrai rôle d'intermédiaire, d'éducateur dans nos produits
pour nos clients. Et puis après, dans notre responsabilité sociale, on a développé très tôt des programmes, notamment un qui s'appelle My Finance Coach qui était destiné justement aux populations qui étaient moins exposées à la culture financière pour les aider à apprendre à mieux gérer leur argent. Épargner, épargner, épargner. L'année prochaine, on se dit qu'on a moins de Français qui sont désarmés face à leurs choix financiers quotidiens. Ça veut dire qu'on a investi dans des programmes d'édu
cation financière pour tous les niveaux, pour toutes les personnes fragiles et vulnérables. Ça veut dire mettre un peu d'argent public, mettre un peu plus de temps des intermédiaires privés et prendre ça comme une cause nationale pour éviter les affres de la mauvaise éducation financière. Là, on a parlé d'éducation financière, mais en fait,
il faut se plonger dans ce que ça veut dire. Et donc il y a des fiches thématiques qui existent. La Banque de France fait ça. Il n'y a pas mal d'organisation
s, d'associations qui s'intéressent à ça. Donc si vous avez envie de lire des choses là dessus, regardez ce que nous avons écrit. Mais regardez aussi les associations, les institutions qui s'occupent de l'éducation financière pour que vous ayez les outils pour comprendre les taux d'intérêt, proposer des choses aussi sympa que ça.
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