Test : Helldivers 2, C'est Ouf ! Le passage à la 3D est une réussite

Et salut à tous ! C’est ExServ, on se retrouve pour mon test de Helldivers 2, un des rares jeux multi que j’attends en 2024 et je ne suis pas déçu du tout, bien au contraire ! J’ai déjà une quinzaine d’heures au compteur, ce qui est à la fois peu par rapport au contenu mais suffisant pour évaluer la proposition et la promesse du jeu. J’étais plutôt confiant car j’avais déjà bien aimé le premier Helldivers, je lui avais attribué un 7 chez Gamekult il y a bientôt 8 ans dans une autre vie. Helldive

rs 2 reprend l’excellente formule de son prédécesseur en y ajoutant la 3D ce qui n’a que des avantages je trouve et c’est donc avec plaisir que je dégaine mon tout premier label C’est Ouf ! de 2024. En guise de préambule, j’aimerais rapidement évoquer l’aspect technique, il s’agit d’un jeu en ligne et comme toujours les premiers jours sont marqués par des crashs, des serveurs qui ne supportent pas la charge et s’il y a déjà eu un premier patch, je peux pas vous garantir à 100% que vous allez pou

voir jouer dans de bonnes conditions. J’imagine que d’ici quelques jours ça va être amélioré et pour ma part je n’ai eu qu’un seul retour windows à déplorer en 15h , alors que j’ai joué en crossplay avec des gens sur PS5. Mis à part ces instabilités liées au lancement, le jeu est un quasi sans faute sur la technique et le visuel, on en reparle d'ici quelques minutes. Je vais commencer par évoquer l’univers et le concept de Helldivers, qui sont intrinsèquement liés et expliquent en partie mon amo

ur pour ce jeu. Si c’est la première fois que vous voyez des images du jeu, je peux imaginer qu’il va vous sembler être un énième jeu service coopératif, qui se joue à la 3e personne avec des armes à feu et des équipes de 4 maximum. Vous allez voir des missions avec divers objectifs, de l’expériences, des ressources à dépenser pour améliorer son arsenal, rien que de très classique mais la force de Helldivers se situe dans les détails et mis à part peut être Deep Rock Galactic, je ne vois pas bea

ucoup de jeux qui lui ressemblent. Pour bien apprécier le jeu, il faut non seulement y jouer car il est bourré de bonnes idées de design et des mécaniques funs, mais il faut aussi comprendre son univers qui reprend le même ton satirique de Starship Troopers. On incarne des soldats de la Super Terre, qui est un gouvernement mondial facistes qui se prétend démocratique et on va justement répandre ce mode de vie à grand coup de napalm et de frappes orbitales. Cet humour se retrouve dans absolument

toutes les strates de la narration, de la cinématique d’intro aux moindres lignes de lore qu’on découvre pendant les missions. Et donc si j’évoque l’histoire du jeu c’est qu’elle se retrouve concrètement dans la structure, étant donné qu’on participe activement à la colonisation des planètes aliens, une mission après l’autre. Cette idée d’une campagne commune est top, ça donne le sentiment qu’on n’est pas seul dans l’univers et il y a plein de détails qui sont là pour nous le rappeler à chaque i

nstant. On voit les vaisseaux d’autres joueurs et joueuses et on a un rappel constant de la progression de cette campagne mutualisée. J’aime bien cette idée qu’on participe activement à un objectif commun et l’ensemble et des joueurs et joueuses reçoivent des récompenses quand une mission est remplie. Pour finir la présentation de l’univers, il reste à parler des ennemis de la démocratie qui sont pour le moment deux espèces distinctes : il y a des insectes géants qui rappellent justement ceux de

Starship Troopers et un collectif de robots aux yeux rouges qui ont probablement été inventé par l’IA Skynet de Terminator. Oui c’est rare que je cite autant de films en si peu de temps mais les clins d’oeils sont tellement évidents que je ne peux pas en parler. Chaque faction dispose d’un bestiaire très diversifié et ce qui est cool c’est que les ennemis les plus impressionnants ne se voient que dans les modes de difficultés les plus élevés et croyez moi, le jeu est très difficile. Je vais jus

tement continuer en vous parlant du gameplay et des mécaniques du jeu, encore une fois de loin c’est un TPS assez classique, on peut courir, s’accroupir, se jeter à terre pour ramper, jeter des grenades. Mais une fois de plus, les détails ont leur importance et une des règles de base du jeu c’est qu’on peut tuer ses collègues ou bien se tuer soit même si on ne fait pas attention. La coopération est centrale et tout est fait pour pousser à communiquer, soit via un chat vocal, soit différentes mét

hodes intégrées comme un ping contextuel qui rappelle celui d’Apex Legends, qui s’est démocratisé bien vite ces dernières années. A tout moment, il faut faire gaffe à ne pas courir devant une tourelle ou bien sur une grenade, et bien sûr nous on doit prêter attention aux autres membres pour ne pas leur vider un chargeur dans la tête par erreur. C’est d’autant plus vrai qu’en face, la menace se fait très rapidement sentir et on peut se retrouver encerclé par des nuées d’ennemis très vite et perdr

e son sang froid. Justement, le jeu propose plein de paliers de difficultés et à chaque nouveau palier, tout devient plus dense et compliqué. Le nombre d’ennemis qui apparaissent, leur variété également, mais aussi la complexité des objectifs à accomplir et bien sûr, la quantité de ressources et récompenses qu’on obtient. Pour le moment j’ai joué au maximum à la difficulté 4 sur 9 possibles et on sentait déjà qu’on était constamment à bout de souffle. On peut bien entendu améliorer son équipemen

t mais l’apprentissage des codes du jeu est également une étape importante pour progresser. Si je dis ça, c’est que tout le jeu est pensé pour nous faire paniquer et nous pousser à réagir dans l’urgence, le meilleur exemple de ça étant toute la mécanique des stratagèmes, qui sont divers outils auxquels on fait appel en cas de besoin, c’est-à-dire tout le temps. On peut ordonner à des avions alliés de tirer sur une zone, larguer du napalm ou bien demander des munitions de rechange, appeler une to

urelle automatique à l’aide ou même demander à notre vaisseau depuis l’atmosphère d’utiliser une frappe orbitale. Et comme tout le reste du jeu, on peut tuer ses collègues ou se faire exploser si on ne fait pas attention à l’endroit où on largue ces stratagèmes. Car on doit d’abord lancer le stratagème, qui prend la forme d’une pokéball et qui peut donc atterir à un tout autre endroit que celui désiré si elle rebondit sur un ennemi ou un mur par exemple. Et pour les lancer, il faut faire un mini

jeu dans lequel entrer une suite de directions précise pour y arriver, c’est une idée absolument géniale qui est très simple mais peut poser des problèmes quand on est au coeur de l’action. Cela ressemble à des cheats codes à base de flèches directionnelles à apprendre de préférence pour ne pas constamment chercher la bonne combinaison. Ces codes à entrer se retrouvent dans plein d’aspects du jeu, notamment les différents objectifs à accomplir, on va régulièrement trouver un terminal et il faut

alors suivre les instructions à l’écran et parfois on a besoin d’être à deux minimum. La coopération encore une fois est omniprésente, on va devoir guider ses collègues pour aligner une tour radar ou même certaines armes ne peuvent être manipulées qu’à deux, une personne qui tire, l’autre qui recharge l’arme en question. C’est assez rare ce niveau de coopération et ça fait vraiment partie de tous ces petits détails que j’ai mentionné qui rendent le jeu aussi cool. Donc pour résumer, Helldivers

2 est un jeu qui fait tout pour nous mettre dans ces situations de stress intense pour qu’on profite à fond du plaisir d’avoir survécu à l’enfer. C’est simple sur le papier mais y parvenir pendant des heures c’est une autre paire de manches et le jeu y parvient à merveille pour moi. Même le simple fait de ressusciter un collègue ça devient un mini jeu dangereux, il faut entrer une combinaison et quand on est rappelé sur le champ de bataille on peut guider notre pod afin d’écraser les ennemis ou

bien ses alliés si on ne fait pas gaffe. Ce qui fait qu’on vit un tas de situations tantôt très drôles, tantôt épiques, tantôt dangereuses mais on est jamais dans une routine et on est constamment la brèche. Mais un truc à savoir, c’est que tout ce que j’ai dit jusque là était déjà présent dans le premier Helldivers, ce qui change avec le 2 c’est évidemment la 3e dimension et ça modifie fatalement tout le rapport à l’espace. Le level design exploite d’un coup la verticalité, le fait d’utiliser u

n fusil à lunette prend tout son sens et on peut voir au loin nos objectifs afin de planifier notre route. Je peux justement saluer le travail réalisé sur la partie graphique, encore une fois je n’ai pas joué tant que ça mais j’ai déjà vu pas mal d’environnements très variés sur chaque planète. Il y a des planètes qui ressemblent à la nôtre, des planètes désertiques, gelées, des lunes, des planètes où il faut constamment nuit et ainsi de suite. Mais tout ça n’est pas que du cosmétique et les con

ditions météo ont un impact très concret sur notre capacité à faire chaque mission. Par exemple, sur une planète désertique, le soleil peut être tellement rasant qu’on est constamment à contre jour et on ne voit qu’à quelques mètres devant nous. Sur une planète enneigée, nos persos ont du mal à avancer et on voit bien le travail d’animation qui est très soigné. Pour continuer sur les animations, que ça soit nos personnages comme les ennemis, dont on comprend le comportement très simplement. Il n

’y a pas une espèce de compendium intégré au jeu comme on en a l’habitude et il faut reconnaître les ennemis au jugé, certains peuvent sauter sur de longues distances, d’autres peuvent appeler leurs collègues ou encore nous cracher un jet d’acide à la tronche. Et même si c’est vite l’enfer autour de nous, je trouve que ça reste lisible et qu’on comprend ce qui se passe et pourquoi on meurt quand on fait une erreur. Ce qui est drôle c’est que non seulement tout le visuel est pensé pour nous facil

iter la vie mais également renforcer cette idée qu’on est des héros prêts à tout pour sauver la liberté et la démocratie et je ne sais quelle propagande imaginée par le jeu. Je dis ça en rigolant mais encore une fois le jeu est une satire, donc même la musique est épique et badass et exagérée, on dirait le thème des avengers et c’est évidemment pas un hasard. J’aime beaucoup quand un jeu est beau mais c’est encore mieux quand tous ces efforts sur l’esthétique participent au plaisir de jeu et à s

a richesse, même quand on reste sur une même planète à refaire le même genre d’objectifs, je n’ai pas encore eu la sensation de refaire la même chose en boucle et chaque mission semble unique à cause de tous les petits événements qui s’y déroulent et surtout notre manière d’aborder le terrain. En effet, le sentiment de répétitivité est pas mal atténué je trouve par cette idée de planification active dans chaque mission. On choisit le point de largage initial et ça va déterminer pas mal de choses

pour la suite, est-ce qu’on va s'éloigner de l’objectif principal pour fouiller la zone ou non, l’ordre des objectifs qu’on accomplit influence aussi la mission et ainsi de suite. C’est donc à nous de gérer notre temps au sol et l’exploration est grandement récompensée, il y a plein d’objectifs secondaires qui parfois s’affichent sur le radar et d’autres fois non, et fouiller la zone permet d’augmenter grandement les récompenses à la fin de la mission, tout en augmentant peu à peu le risque de

tout perdre, car la difficulté augmente à mesure que le chrono avance. Et ça, même si c’est un classique du jeu vidéo de nous proposer de jouer avec le risque et les récompenses, ça s’intègre bien à l’ensemble des mécaniques du jeu et ça permet de maîtriser son temps de jeu. Si vous n’avez que dix minutes entre deux réunions Zoom pendant une journée de télétravail, c’est possible de jouer à Helldivers et quand on a du temps on peut rester jusqu’à la dernière seconde pour maximiser ses profits. B

lague à part, Helldivers 2 fait partie de ces jeux où l’on sent que tous les aspects du jeu fonctionnent de pair et vont vers le même objectif, ce qui donne une expérience particulièrement fun en solo ou à plusieurs. Un petit mot sur l’économie, le jeu n’est pas un free to play mais propose comme tous les jeux services un système de battle pass associé à une progression plus classique. Dans le classique on va débloquer de nouveaux stratagèmes et améliorer notre vaisseau et dans le battle pass on

a soit des éléments cosmétiques comme un emote de victoire rigolo, des emotes coopératifs comme un câlin ou un high five stylé, ou bien encore une cape. Mais il y a aussi des éléments très concrets comme de nouvelles armes, grenades ou même des boosts pour toute son escouade qui améliore les munitions ou la vie des personnages et c’est donc tout ça qui sert de fil rouge et donne envie de relancer une partie. Mais là où le jeu ne se moque pas du monde c’est qu’en avançant dans le battle pass gra

tuit on débloque la monnaie qui permet d’acheter le battle pass payant, de la même manière on peut trouver cette monnaie dans les missions. Et donc même s’il y a un battle pass premium qui coûte 10€, on peut en fait l’acheter simplement en jouant au jeu, ce qui fait qu’on n’est pas face à un pay to win ou un pay to fast car tout s’obtient en jouant sans raccourci possible. Le seul aspect que je trouve critiquable c’est une boutique temporaire qui ressemble à s’y méprendre à celle de fortnite et

qui propose donc d’acheter des cosmétiques avec la monnaie premium qu’on économise pour le battle pass ou bien un truc cool de cette boutique. J’avoue que j’aime pas cette façon de faire qui joue sur l’impatience des gens et surtout la FOMO, je sais bien que c’est un peu la norme aujourd’hui et que c’est bien bien pire sur un fortnite ou bien les jeux à gacha mais ça me fait quand même un peu grincer des dents. Plus que vous en parler j’ai envie de vous montrer le jeu, peut être que je ferai des

parties en let’s play, on verra selon le temps que j’ai avec tous les jeux qui arrivent. Mais ce qui est sûr c’est que je vais y passer pas mal de temps et en faire mon jeu fil rouge du moment. J’espère être parvenu à vous expliquer en quoi il diffère des autres jeux du genre et vous donner envie de l’essayer, en solo mais surtout en coop car ça reste quand même un jeu à faire à plusieurs pour en profiter à fond. J’ai l’impression que l’engouement est un peu là et j’espère sincèrement que le je

u va continuer de bien fonctionner car le potentiel est dingue et on peut imaginer sans peine ce qu’il va arriver dans les prochains mois étant donné que certains éléments du 1 ne sont pas encore dans le 2. Je pense aux véhicules bien sûr, mais aussi aux méchas et à d’autres événements temporaires ou saisonniers. Donc bref, Helldivers 2 c’est Ouf et je vous remercie d’avoir suivi cette nouvelle vidéo, je repars distribuer des tasses de liber thé avec mon lance flamme. A la prochaine, ciao.