🥨 MES 11 TROUVAILLES VINYLES à MULHOUSE 🎵 Foire aux Disques de Motoco

Bonjour à toutes et à tous, bienvenue sur  VINYLE.TV. Je suis Monsieur Vinyl. Aujourd'hui, vidéo autour de la Foire aux Disques  de Mulhouse, 3ème édition à Motoco. Je m'y suis rendu, comme vous le savez, il y  a quelques semaines de ça, direction Alsace, où j'ai trouvé d'excellentes références  encore une fois, qui viennent compléter mes trouvailles que j'avais dénichées au Luxembourg.  Souvenez-vous de cette vidéo que je vous avais faite. Si vous ne l'avez pas encore vue, elle est  toujours di

sponible sur la chaîne. Donc, plein de trouvailles en ces quelques mois finalement  qui viennent de se passer. Beaucoup, beaucoup de bonnes références. Je suis très heureux. Bon  là, pour l'instant, je me freine un petit peu au niveau des foires aux disques parce que là, on  est quand même pas mal, il faut dire ce qui est. Je vous informe juste, entre  parenthèses, que Vinyle&Audio, le nouveau Vinyle&Audio de mars/avril, est dans  les kiosques, c'est le numéro 23, et dedans, vous retrouvez un éc

hange, un entretien avec  Bruce Dickinson, la voix de Iron Maiden, et puis plein d'informations, plein de platines,  plein de disquaires également. Un très bon magazine que je vous encourage à acheter,  Vinyle&Audio, disponible dans les kiosques. Et puis sur ma chaîne, il y a un unboxing  qui a été publié il y a quelques jours de ça, un unboxing autour du fabuleux  coffret de Evanescence, "Fallen", le 20ème anniversaire. Je vous encourage à  aller voir cette vidéo, le coffret est sublime. On en

revient à cette Foire aux  Disques de Mulhouse. Je vais vous diffuser maintenant quelques images  que j'ai captées là-haut sur place, notamment dans les bacs. Vous allez apercevoir  quelques références que je n'ai pas prises, mais que j'ai conservées dans l'objectif de mon  appareil et que je vous ai mises en image. Donc, on commence par cette immersion et ensuite, on  part en mode debrief. Je vais vous donner un petit peu mon ressenti quant à cette foire et surtout,  je vais vous montrer les di

fférentes références, les différents vinyles que j'ai pu trouver  dans les bacs, et il y en a des belles. Allez, on commence par cette immersion, et on  se retrouve juste après. C'est parti ! Voilà pour les images captées durant cette  Foire Aux Disques de Mulhouse. Vous l'avez vu, il y avait Petite Âme avec moi qui a fouillé  dans les bacs à mes côtés. Pour nous, c'était une première. On n'a pas toujours l'occasion de faire  une foire aux disques ensemble dû à la distance, on n'est pas du tout

de la même région.  Mais voilà, c'était une première pour nous, et elle a trouvé plein de petites choses  également. Je l'embrasse très fort, et on se reverra très prochainement. Vous n'avez  pas encore fini d'entendre parler de Petite Âme ! Vous l'avez vu aussi, j'ai trouvé plusieurs  magazines. Je suis reparti avec trois d'entre eux. Les magazines Best. Ah, ils sont datés ceux-là,  ils sont de 1989/1990. Trois magazines Best, j'ai pris ceux avec U2 en couverture à chaque  fois. Il y en avait d

'autres avec Depeche Mode, avec Noir Désir, avec les Cure notamment. J'en ai  offert un d'ailleurs à Petite Âme, un des Cure. Et c'est un puits d'information incroyable. Vous  avez d'ailleurs encore à l'arrière des vieilles publicités, pour les cigarettes notamment. Ça se  fait pratiquement plus ce genre de truc. Et puis des publicités pour la FNAC par exemple. Et puis  à l'intérieur, vous avez des anciennes publicités. Regardez, ici, vous avez tous les numéros Best  qui sont sortis à l'époque.

Je vous le dis, c'est un puits d'information. Vous êtes à la  source de l'information musicale. Les mises en page sont juste affolantes, elles sont juste  dingues, on n'en fait plus des magazines comme ça. Et puis j'ai une pensée notamment pour Laurent  avec cette double page dans le Best de Avril 1989, le numéro 225, avec cette publicité pour  Bon Jovi. Bon Jovi qui a une actualité, un nouvel album également. Donc, je suis reparti  avec ces magazines-là, trois exemplaires. Je regrette de ne pas

en avoir acheté davantage parce  qu’ils étaient à 5 € pièce, ce qui est vraiment pas cher. Il y en avait beaucoup et j'aurais dû en  prendre beaucoup plus, parce que vraiment il y a plein de choses là-dedans, plein d'infos. Et puis  regardez, U2, voilà, c'est incroyable. Regardez les mises en page comment elles sont. Vous  avez des retours des lecteurs également, enfin, c'est juste génial, c'est plein d'informations,  c'est exceptionnel. Donc je suis reparti avec ça. Et puis concernant donc cet

te foire au disque de  Mulhouse à laquelle je ne m'étais jamais rendu, ni celle de Cernay d'ailleurs – parce qu’on  m'en a beaucoup parlé sur place de la Foire aux Disques de Cernay. Bon, je ne m'y suis pas  rendu, c'était un petit peu plus loin. J'avais 20 minutes de trajet à faire, et puis j'avais envie  de rester à Mulhouse pour capter cette ambiance qui est une bonne ambiance. Je m'y suis senti très  bien dans cette Foire aux Disques de Mulhouse. Les vendeurs sont très sympathiques. J'ai dis

cuté  avec la plupart d'entre eux. Ce sont des gens hyper communicants, très agréables. J'ai passé  un très bon moment à Mulhouse. Ça a été vraiment une belle expérience, un endroit en plus un peu  atypique vous l'avez vu, puisque ça se situe dans une ancienne usine. Je pense qu’ils faisaient du  tissu à cette période-là, je ne connais pas bien l'historique du lieu, mais ce sont des anciennes  usines qui ont été réhabilitées. Et, donc, lorsque vous rentrez dans l'espace de cette foire  au disque

, vous vous retrouvez dans un endroit, un loft industriel et ça correspond parfaitement  à l'esprit en fait. Vous avez quelque chose de vraiment sympathique. Au niveau fréquentation,  c'était bien, c'était juste ce qu'il fallait. On pouvait circuler très facilement, les allées  étaient suffisamment larges, ce qui est plutôt une bonne chose. Finalement, un petit peu comme à  Nancy également où les allées sont plutôt larges, donc c'est parfait, à ce niveau-là c'était  très bien. Vous aviez une pet

ite partie aussi avec tables et chaises, et puis même des  divans pour se poser tranquille, avec DJ à l'appui en plus. Donc super bien organisé,  super bien pensé pour une troisième édition, bravo. Sachant qu'on m'a précisé qu’à la  deuxième édition, il y avait beaucoup moins de stands par rapport à la troisième, ce  qui veut dire que ça s'émancipe, ça évolue, ce qui est plutôt une bonne nouvelle. Voilà,  c'était un bon moment à chercher dans les bacs. Alors, au niveau tarifaire, c'est très  dif

férent de Nancy qui reste encore pour moi, à l'heure actuelle, le top niveau,  en tout cas dans ma région. Au niveau tarifs, à Mulhouse, c'est légèrement plus cher. Vous  allez le constater avec les disques que je vais vous présenter, je vais vous communiquer bien sûr  les tarifs. Vous verrez qu’il y a quelques tarifs qui sont un petit peu hauts. J'ai rencontré  plein d'abonnés également, plein de gens qui me suivent sur la chaîne, avec qui j'ai parlé,  notamment un jeune qui était accompagné de

sa grand-mère – qui est un jeune abonné d'ailleurs.  Et je les salue tous les deux. Et sa grand-mère est une fan de Deep Purple. Voilà, je trouvais ça  génial, donc je les salue, je les embrasse tous les deux. Et j'ai rencontré plein plein de monde  évidemment, plein de personnes qui me suivent, certaines que je n'avais jamais rencontrées, ni  même à Strasbourg et encore moins à Nancy. Donc voilà, des nouvelles rencontres, de nouvelles  personnes. Donc je les salue toutes et tous et je les reme

rcie pour leur fidélité, et pour ces  mots échangés, ils sont vraiment vraiment cools. Voilà mon compte-rendu de l'ambiance de la  Foire aux Disques de Mulhouse. Le seul bémol, c'est que c'est un petit peu loin pour moi, c'est  la seule chose qui me chagrine un peu. Il faut que je fasse du chemin, et aller-retour, il y a du  péage, il y a beaucoup de route. Mais bon, ça vaut le coup. En tout cas., au niveau des trouvailles,  vous allez voir, il y a de bonnes choses. Voilà, je ne vais pas faire p

lus long. On va  passer maintenant directement à la partie disques, à la partie vinyles. Qu'est-ce que  j'ai trouvé à cette foire au disque de Mulhouse ? Et bien réponse maintenant  tout de suite, allez, c'est parti, on y va ! Et on commence avec – c'est pas banal – un 45  tours. Vous le savez, je collectionne un peu plus les 33 tours que les 45, mais celui-ci m'a  fait de l'œil. Il s'agit de "Wooly Bully" de Sam The Sham And The Pharaohs. Alors, les plus jeunes  vont peut-être pas connaître, le

s plus anciens par contre, je pense qu'ils connaissent. Un morceau  qui date de 1964, qui a été enregistré par Sam Phillips. Sam Phillips, que l'on connaît très bien  puisqu’il a enregistré les plus grands, aux Sun Studios notamment. Et là, ça a été enregistré dans  son second studio, le Sam Phillips Recording. Et c'est un morceau qui a une saveur particulière, un  son particulier, un petit peu comme le titre "Bo Diddley" de Bo Diddley. Ce sont des morceaux  qui ont vraiment une signature. Ce ti

tre-là, je l'ai découvert à l'époque quand j'avais une  dizaine d'années, sur cette compilation c'est "Surpr!se Party", c'est là-dessus que j'ai entendu  pour la première fois "Wooly Bully". En ce qui me concerne, générationnellement parlant, c'est par  ce biais que j'ai connu ce morceau. Et "Wooly Bully" a été produit par Stan Kesler. Alors,  Stan Kesler, je pense que Pascal – que j'avais été voir dans la série ‘Des Vinyles Chez Toi’, fan  d'Elvis Presley – connaît bien. Il est bien connu, Stan

Kesler, des fans d'Elvis Presley, mais il a  été également musicien notamment sur "Great Balls Of Fire" de Jerry Lee Lewis, il était bassiste  sur ce morceau. Et puis il a travaillé aussi avec Carl Perkins. Il s'est éteint malheureusement à 92  ans d'un cancer des os, et il avait produit "Wooly Bully". Donc ici, je tiens un 45 tours français  d'époque de 1965, labellisé MGM, il est très beau, il est propre. Je l'ai eu pour 8 € celui-ci, ce  qui est plutôt honnête, ce qui est plutôt correct. Il

existe une autre version, une autre pochette  pour "Wooly Bully", qui est une pochette jaune où on voit le groupe en photo. Alors, le groupe,  lorsque il faisait la promotion de "Wooly Bully", ils étaient habillés en pharaons, et c'était  une référence à un acteur que l'on aperçoit dans "Les Dix Commandements". C'est le pharaon  justement du film "Les Dix Commandements" ; voilà, un petit hommage rapide. Sam The Sham, qui veut  dire ‘Sam La Honte’ également. Et vous trouvez donc sur ce Super 45 t

ours deux titres par face.  C'est quand vous avez deux voire trois titres par face, on appelle ça un Super 45 tours. Donc 8 €,  petit 45 tours sympa, et la dame qui le vendait était bien sympathique également. Il y avait plein  plein d'autres 45 tours, j'ai regardé rapidement, mais c'est celui-ci qui m'a fait de l'œil parce  que j'adore ce morceau. Je l'ai toujours trouvé singulier, toujours intéressant, et puis  c'est une reprise. C'est une reprise à la base de Big Bo & The Arrows, et le titre

se  nomme "Hully Gully, Now". Écoutez. Alors, vous verrez au niveau paroles, c'est pas vraiment  la même chose, ça a été retravaillé un peu plus tard, et puis vous retrouvez la structure,  mais c'est vrai que ce morceau-là a un son particulier. Écoutez, si vous ne connaissez pas  "Wooly Bully" de Sam The Sham & The Pharaohs, morceau de 1964 édité et publié en France  sur ce support vinyle 45 tours en 1965. Dans les bacs de cette Foire aux Disques de  Mulhouse, j'ai également déniché un vinyle qu

e j'avais dans ma wantlist depuis un bon  moment, je crois à peu près 8 ans. Je l'avais mis dans la liste et puis je m'étais dit que si  un jour je tombais dessus, je le prendrais. J'y pensais plus vraiment, c’est comme ça, moi, je me  laisse assez surprendre par ma wantlist. Parfois, je ne sais même plus ce que je recherche, mais  quand je tombe dessus, « ah oui, c'est vrai, je le cherchais ! ». Ça doit vous arriver également. Et  bien, ça va vous raviver des souvenirs, pour ceux qui ont vécu l

es années 90 à fond. Voici "Blast  Culture" de FFF – Fédération Française de Fonck. Bien entendu, ce groupe qui s'est lancé après un  passage remarqué au Transmusicales de Rennes au début des années 90, et qui va signer pour ce  premier album, "Blast Culture". Comment vous présentez FFF ? C'est très compliqué parce que ils  ont vraiment voulu créer leur propre signature. Le chanteur, c'est Marco Prince, et ils se démènent  très bien. Ils sont toujours actifs aujourd'hui, en 2014, ils ont fait la

première partie de  Shaka Ponk, donc ils sont toujours là. Et ici, c'est donc la version double vinyle. Pourquoi ?  Parce qu'il existait une version vinyle simple, mais ils ont ajouté quatre titres inédits sur  cette version et ils l'ont publié à seulement 1500 exemplaires ; quatre bonus tracks ici, en live  + une version limitée à 1500 exemplaires. Voilà, ça c'est la version que je cherchais justement.  1991, ça envoie, et pour un premier album, ouais, ça sonne. En même temps, c'est produit  p

ar Bill Laswell. Bill Laswell qui a travaillé avec Herbie Hancock notamment – il a fait  beaucoup de choses, Bill Lazwell, mais il a notamment travaillé sur "Future Shock" de  Herbie Hancock. Et les vinyles sont en bon état, je l'ai eu pour 30 € ce vinyle. Il y en a deux  comme ça et c'est top, c'est vraiment top. Moi, ça me fait énormément plaisir de tomber  sur ce pressage-là que je cherchais, et ce groupe qui est quand même un OVNI dans le  paysage de la musique française, faut dire ce qui es

t. FFF a sorti d'ailleurs son cinquième album  studio l'année dernière, qui s'appelle "I Scream", qui est sorti chez Verycords, et ils sont toujours  là, Marco Prince toujours présent également. FFF, si vous ne connaissez pas "Blast Culture", c'est  un vrai bonheur. C'est enregistré à New York, nos chers français sont montés jusqu'à New York  pour enregistrer cet album. Ils ont enregistré ça au studio Green Point à Brooklyn et à Platinum  Island, sur New York même, sur Broadway. C'est une petite

découverte pour ceux qui ne connaissent  pas, et pour ceux qui connaissent et qui ont vraiment vécu les années 90 – comme moi – cet  album-là forcément ça parle, évidemment. On l'a tous écouté dans nos baladeurs, dans nos casques,  un petit morceau de FFF et notamment cet album-là. Il y en a un autre qui est sorti un peu plus tard,  qui est très connu également et qui a marqué aussi toute une génération. Voilà donc, "Blast Culture",  30 €, c'est plutôt honnête. ‘Vinyle Collector’, ils mettent d

essus ! Comme quoi, le mot  ‘collector’ finalement, ce n'est pas si récent que ça ! La preuve, en 1991, on écrivait  déjà sur les stickers ‘Vinyle Collector’. Voilà, FFF, Fédération Française de Fonck ; Rock et  Funk mélangés, ça fait Fonk. Et je vous montre rapidement ce CD, ce CD de "Blast Culture" que  j'ai également dans la collection et que je me suis chopé à l'époque au Cash Converters pour  3 € seulement. Voilà, ça c'est du CD vintage comme on aime, et ça vient compléter du coup  le vinyl

e que je viens de vous montrer de FFF. Je continue avec un artiste que j'intègre pour  la première fois en vinyle, et ça fait une paire d'années qu'il nous a quitté, malheureusement. Ça  fait plus de 20 ans, il est mort en 2001 à l'âge de 81 ans. Un immense musicien, une légende parmi  les légendes. Je veux parler de John Lee Hooker avec cet album "The Healer", publié en 1989. John  Lee Hooker, c'est un bluesman que j'apprécie mais que je n'ai que en CD, malheureusement. Et donc  là, pour le cou

p, c'est parti, je commence mon immersion dans la partie ‘vinylique’ de John  Lee Hooker. J'ai quelques albums comme ça que je souhaite acquérir, je vais vous en parler  juste après, et celui-ci en faisait partie. "The Healer", je le cherchais, je l'ai eu pour  20 €. Alors pourquoi je le cherchais ? Pour les collaborations qui se trouvent dessus. Vous  avez du Canned Heat notamment, et puis vous avez également George Thorogood, George Thorogood  vous connaissez puisqu'il a notamment enregistré u

n morceau très connu qui a été repris dans la  B.O. de "Christine", le roman de Stephen King, l'adaptation du roman Stephen King. Et puis vous  avez aussi Charlie Musselwhite, harmoniciste, qui a collaboré avec Ben Harper notamment sur  un sublime album qui s'appelle "No Mercy In This Land" que je vous encourage à écouter, qui est une  pépite, c'est une merveille, cet album-là. Donc, John Lee Hooker avec "The Healer", plein de  collabs’ je vous le disais, et puis un morceau ici "No Substitute" q

ui dure 4:07 et qui est joué  sur une douze cordes, écoutez ce morceau, c'est sublime, c'est exceptionnel. Hooker a vraiment  ce côté expérimentateur que je ne retrouve pas vraiment chez B.B. King. Si on devait me demander  aujourd'hui qui tu choisis entre B.B. King et John Lee Hooker, c'est immédiat, je réponds John  Lee Hooker. Je trouve qu'il y a beaucoup plus de persuasion dans son jeu, plus de vie. Alors je ne  dis pas qu'il n'y en a pas chez B.B. King, c'est une autre facette, une autre fa

çon de jouer et  je trouve qu'il y a plus de choses qui se passent chez John Lee Hooker d'un point de vue sonore. Il  y a toujours des mélodies, des façons de jouer et des expérimentations diverses, plein de collabs’  aussi, hyper riche, et cet album-là en est truffé, il y a énormément de choses qui se passent dans  "The Healer". C'est un pressage tout simple, il y a deux types de pressage qui existent. Là  en l'occurrence, celui de Silvertone, pressage européen, avec plein de collabs’, ça fait

du bien  aux oreilles. Comment dire ? C'est légendaire. Des gens comme ça, ils sont passés sur Terre,  ils ont laissé une empreinte. John Lee Hooker, il y a vraiment une empreinte incroyable qu'il  a laissée. La pochette n'est pas forcément en très bon état, on sent qu'elle a pris un  peu l'humidité, ça c'est un peu dommage, mais bon. Je l'ai eu pour 20 €. 1989. Et donc, les  autres albums que je recherche de John Lee Hooker, je vous le disais, il y a notamment  celui-ci que j'avais vu à Strasbo

urg, c'est "House Of Blues". Ça a été édité sur Chess  en 1959, il y a d'excellents morceaux là-dessus, j'adore le son de cet album-là. Donc celui-ci je  le cherche en vinyle, alors celui que j'avais vu à Strasbourg l'année dernière, c'était avec  Ramblin', je l’avais pas pris parce c'était pas un pressage que je recherchais, je cherche  un pressage bien précis, mais j'avais quand même en main "House Of Blues", comme quoi il est  trouvable. Il y a également celui-ci, avec le réenregistrement de

"Boom Boom". Je sais même  pas d'ailleurs s'il existe en vinyle celui-ci, mais s'il existe… je crois que… si, si  je crois qu'il existe celui-ci. Donc, 1992, chez Virgin Records. Il a réenregistré et  réenregistré ses morceaux. Et puis mon préféré, c'est bien sûr "Don't Look Back" qui est  sorti également chez Virgin Records en 1997, avec "Dimples" qui a introduit cet album. Ça c'est  merveilleux, ça c'est vraiment une merveille. J'adore cet album-là, "Don't Look Back". J'espère  pouvoir un jour

le voir en vinyle. Il n'est pas sorti en vinyle celui-ci, c'est sûr et certain,  il est pas sorti en vinyle, et j'espère un jour le voir sortir, ce serait fabuleux qu'ils le sortent.  C'est un très bon album, méconnu malheureusement ou un peu boudé, mais j'aime le John Lee Hooker  moderne. Il est resté très moderne cet homme-là à la fin de sa vie et au cours des années 90, il  a fait des merveilles. Voilà une belle décennie avant de nous quitter en 2001 je vous le disais  donc John Lee Hooker,

"The Healer". Si vous avez du John Lee Hooker d'ailleurs dans votre  collection, dites-moi en commentaire quels sont vos albums préférés, vos vinyles préférés de ce  grand homme qui est ce bluesman John Lee Hooker. Je continue avec un autre pressage. Alors là,  j'étais dans les bacs en train de chercher, il y avait Petite Âme avec moi, et puis d'un  coup, je tombe sur – encore une fois – un OVNI, et j'ai trouvé ça tellement bien donc je l'ai pris  forcément. Là, il y a beaucoup trop de référence

s en jeu en l'occurrence, et forcément je voulais  découvrir aussi ce qui en était. Est-ce que Pierre Zito, ça vous parle ? Pierre Zito, ça doit parler  à certains d'entre vous puisqu'il est membre du groupe Elegance. Il a également participé à un  groupe éphémère pour le coup qui s'appelle Le Spectre. Et Le Spectre, ils ont enregistré ceci :  la "Creepshow Dance". La "Creepshow Dance". Alors, ça n'a rien à voir avec le film ; dans  le sens mélodique. Pour autant, oui, ils cherchent à vendre leu

r musique à travers  la franchise "Creepshow". "Creepshow", je vous rappelle, c'est un film de George A. Romero,  et voici la B.O. originale américaine. Voilà, ça c'est une belle pièce. Là en l'occurrence,  c'est la mélodie que tout le monde connaît. Si vous connaissez "Creepshow", vous connaissez  forcément la mélodie qui se trouve là-dedans dans cette B.O. Mais là, ça n'a rien à voir, vous  n’avez absolument pas la mélodie de "Creepshow", c'est plutôt un titre funky, version française,  vous v

oyez ? Et c'est assez amusant, faut dire ce qui est, moi je l'avais jamais entendu, je  l'ai pris déjà pour la pochette et puis pour le côté ‘pop culture’ qui se dégage de tout ça,  évidemment, "Creepshow Dance". Sachant que ce pressage-là existe également en 45 tours. Donc,  là c'est la version maxi 45. Donc je connaissais pas le morceau, je l'ai écouté et c'est trop  amusant en fait, c'est très amusant. Vous avez un presque un petit côté "Thriller" dans le fond  de Michael Jackson avec des rir

es, un peu la façon horreur un peu horrifique. Et puis ce chant à  la française posé sur un titre un peu funky, un peu Pop, on sait pas vraiment où il se place.  C'est complètement un OVNI ce truc-là, c'est complètement un OVNI. Et l'artwork a été réalisé  par un français qui se nomme Laurent Melki. Je vous encourage à aller sur le site MELKI.ORG.  Je vous laisse ça en description. MELKI.ORG, regardez tout le travail qui a été fait tout  au long de ces années. C'est un gars qui a fait toutes les

affiches d'horreur à la version  française, il a redessiné. Les années 80, les années 90, vous les connaissez aussi ces affiches  concernant Belmondo, pour certaines VHS,… le type baigne dans l'illustration et il fait ça super  bien. Et ça a été publié chez Claap Première, un label que je connaissais absolument pas. Voilà,  ça tourne en 45 tours et vous avez une version orchestrale également du morceau. Bref, c'est un  OVNI ce truc-là. Donc, 20 €, je l'ai eu pour 20 € celui-ci, et je pense que

à un moment ça risque  d'être placé dans un cadre. Voilà, c'est pas impossible que un jour ça puisse servir de déco  mais au point de vue musical, ouais, je me suis bien amusé quoi, Le Spectre, "Creepshow Dance".  Voilà, 1983. Ça nous rajeunit pas trop non plus en même temps, mais bon, c'est l'époque. Voilà, c'est  une photographie de l'époque. "Creepshow Dance". Le suivant, c'est également pour sa pochette que  je l'ai acheté, faut être honnête. La pochette m'a tout de suite interpellé parce qu

e j'ai la  référence, et que toute pochette qui contient un élément de l'artiste en question, j’y suis  toujours un petit peu sensible quelque part. Love And Kisses, avec le morceau "Bap Bap". Sachant que  je cherche un album de Love And Kisses que je vous affiche là, à l'image, celui-ci, je le recherche.  Et musicalement, c'est pas forcément ce que j'écouterais tout le temps, ça reste un groupe qui  est dans un genre que j'écoute moins. En revanche, au niveau de l'artwork, ici, vous avez ce des

sin,  et ce dessin-là, c'est pas n'importe quel artiste qui l'a fait, c'est un Japonais qui répond au  nom de Hajime Sorayama. Alors, je ne vais pas pouvoir vous montrer ses illustrations et vous  ouvrir ce livre en grand, j'ai envie de dire, parce que ces illustrations sont érotiques, voire  un petit peu plus poussées que de l'érotisme, mais je peux quand même vous montrer quelques  petites choses du côté robot. Voilà, ça, c'est son travail. Il a, à un moment donné,  eu cette folie de créer des

robots femmes, et c'est un travail vraiment hyper  poussé, beaucoup de détails, là, vraiment c'est qu'un exemple parmi des tonnes  d'exemples. Ce type-là travaillait dans le détail, à la japonaise finalement, et donc on retrouve  ce robot, sachant que ça n'a rien à voir avec les robots que vous trouvez sur les pochettes de  Rondò Veneziano, pas du tout, c'est pas du tout le même univers d'ailleurs. Et le type qui est  derrière tout ça se nomme Alec R. Costandinos. Il est né au Caire, il y a bie

n longtemps en  arrière, et il s'est surtout occupé de Demis Roussos dans sa carrière. Il a composé plusieurs  morceaux pour Demis Roussos. Bref, celui-ci, oui, il y a de fortes chances qu'un jour il se soit  sous cadre également. J'aime beaucoup le travail de Hajime Sorayama, et notamment toute sa session  robotique, j'adore. "Bap Bap" de Love And Kisses. Et on quitte le monde de la Disco pour se diriger  du côté de la French Touch. Et la French Touch, c'est pas si éloigné que ça de la Disco da

ns un  certain sens, parce que si vous écoutez bien, vous avez quelques petits éléments picorés  ci-et-là dans la Disco des seventies, voire dans la Funk des années 80, pour créer ‘le  son French Touch’. Donc, Daft Punk, bien sûr, ouvre la danse en 1997 avec son "Homework", et  deux ans après, il y a un duo qui vient se poser et qui va aussi marquer la French Touch. On est à  la fin janvier 1999. Justement, l'album porte le nom de l'année. Voici Cassius avec "1999".  Cassius, qui est un duo, il

y a Boombass d'un côté et Philippe Zdar. Alors, Philippe  Zdar, c'est un mec que je regrette énormément, parce que c'était un type qui avait une culture  incroyable, qui avait une passion pour son métier, qui pouvait pendant des heures vous parler de  musique électronique, de musique tout court même, qui avait une passion incroyable, qui avait  une façon de raconter, avec des anecdotes qui étaient amusant, qui avait beaucoup d'humour  et qui, malheureusement, à 52 ans en 2019, va tomber, mais co

nnement, va tomber de la  terrasse de son appartement, la rambarde cède, il va tomber, et il meurt, et ça c'est la mort  la plus conne qui peut exister. Philippe Zdar, c'était un homme talentueux et on le sent à  l'intérieur de cet album "1999" de Cassius, sachant que nos deux compères se sont également  occupés de MC Solaar, on va y revenir un petit peu plus tard parce que j'ai également trouvé  du MC Solaar. Et cet album-là, c'est le premier album de Cassius. Le dernier en date, il est  de 201

9, l'année où Philippe Zdar disparaît. L'album se nomme "Dreems". Alors, peut-être un  petit peu moins bon, c'est pas la même chose, il y a eu quand même une vingtaine d'années qui se  sont écoulées entre les deux. Mais cet album-là, il est sublime, il est superbe. Alors, la version  CD de cet album est intéressante au niveau de sa jaquette, parce que vous pouvez la déplier et  vous avez tous les visages, vous vous retrouvez avec tous les visages sur une seule et même photo,  c'est super beau. J

e l'ai en CD, j'ai oublié de vous le ramener là, mais regardez si vous avez  le CD, ça se déplie et c'est juste génial. Et là, c'est le pressage OG, le pressage original, alors,  qui est bien marqué, qui a bien 20 ans dans la gueule, il y a du ‘ring wear’, il y a tout ce que  vous voulez, même au niveau des macarons, voilà, il y a de l'écrit dessus, c'est un DJ à mon avis  qui a fait tourner ce vinyle là. Mais c'est bien, il a vécu. Et il tourne, il n'y a pas de problème,  il tourne. Ce n'est pa

s parce qu'il est légèrement rayé, et que les macarons sont plus très frais…  c’est presque du G pour les macaron, VG au grand max’, mais ce n'est pas un VG+ du tout. Et ça  tourne quand même, et ça sonne très très bien, le sillon a été utilisé, et donc, ça,  ça sonne très très bien. Ça me permet notamment de le comparer, alors, bien sûr, là,  il y a une remastérisation derrière, mais ça me permet de le comparer avec cette réédition, cette  réédition qui contient également une version CD, voilà,

c'était une réédition publiée en 2016.  Donc là, vous avez la rencontre des deux, le pressage OG – j'adore faire ça – le pressage  OG, et la réédition qui se rencontrent, regardez, il se rencontrent, waouh ! Là, il y a des années  et des années entre les deux, énorme ! Et puis, bien sûr, ceux qui ne connaissent pas Cassius,  au moins connaissent ce morceau-là, qui porte le nom de l'album, c'est "99", voilà, il y a eu  ce single, ce maxi qui a été publié. Celui-ci ; je vous le conseille égalemen

t, il vient  compléter l'album. Et puis encore une fois, au niveau macaron, le minimalisme au possible  avec cette typo, ‘Cassius’, que vous avez forcément vue. Forcément, parce que le duo est  resté quand même assez longtemps dans le paysage électro français et ça, c'est une belle fierté.  On peut être fier de ce groupe-là, de ce duo, du travail qui a été opéré, c'est vraiment du  bon boulot. Il y a les Whispers là-dedans qui ont été samplés, il y a du Donna Summer également que  vous entendez,

vous avez aussi du Candido,… Bref, c'est très riche musicalement, c'est plein  de créativité et puis ça a envie de vivre, et ça fait bouger et c'est tout ce qu'on  demande à la French Touch finalement. Donc, album important, si vous ne le connaissez  pas encore, écoutez-le et vous allez voir, vous allez tomber en amour de "1999". Ça a plus de  20 ans, mais ça sonne encore, c'est toujours là, c'est toujours d'actualité. Et puis – si vous ne  connaissez pas Boombass – je vous conseille ce livre,

Hubert Blanc-Francard c'est son vrai nom.  Ce livre : "Une Histoire de la French Touch" qui a été publié en 2021 aux éditions Léo Scheer.  Vous allez apprendre plein de petites choses autour de la French Touch. Il n'est pas très  très gros ce livre, donc il se lit assez vite. Et Hubert Blanc-Francard, ce n'est pas n'importe  qui, son père c'est Dominique Blanc-Francard, c'est un ingénieur du son et producteur très  réputé dans le domaine musical. Et puis Boombass, il a également un frère, et je

vous le donne en  mille, son frère c'est Mathieu Blanc-Francard, que l'on nomme Sinclair. Tout ça, c'est une grande  famille. Cassius, "1999", écoutez cette merveille. On quitte la France mais on reste dans le  domaine de l'Electro. Je me suis trouvé, pour à peine 10 €, une petite pépite, un  petit maxi qui me manquait dans la collection et qui vient compléter un album majeur de la  musique électronique britannique. Fatboy Slim, avec "Right Here, Right Now". Ça c'est une pépite  aussi, ça introd

uit un album que vous connaissez forcément et que j'ai ici en pressage original  – combien de fois je vous l’ai montré celui-ci finalement sur la chaîne ? – "You've Come A Long  Way, Baby". On ne sait toujours pas d'ailleurs qui est cet homme, il y a tout un mystère  autour de cet homme concernant cette pochette de Fatboy Slim. Magnifique album au passage.  Et donc, c'est le premier morceau "Right Here, Right Now" qui introduit donc l'album dans  la tracklist. "Right Here, Right Now", il y a tou

te une histoire derrière tout ça ; déjà  pour commencer le sample en tant que tel. Est-ce que vous savez d'où vient cette voix qui dit  ‘Right Here, Right Now’, et qui est multipliée x22, x40 dans le titre ? Ça vient d'un film, ça  vient du monde du cinéma, il faut aller du côté du film "Strange Days", et à l'intérieur, vous  avez une actrice, Angela Bassett, qui dit ceci… « This is your life, right here, right now!  It's real-time, you hear me, real time ! ». Voilà d'où ça vient ! Vous voyez, i

l y  a toujours un historique quelque part, il y a toujours quelque chose à savoir, et là, en  l'occurrence, ce petit dialogue a été emprunté et placé comme voix principale de ce morceau, et ça  fait toute la structure du morceau. Et, en ce qui concerne la composition musicale, là aussi, c'est  sympa à savoir, il y a un sample qui est emprunté à James Gang. Si vous ne connaissez pas cet album,  écoutez-le également parce que c'est très bon. Et le morceau en question se nomme "Ashes The Rain  And

I", il est situé ici, c'est le dernier titre de l'album, il conclut l'album. Et ça, c'est très  bon aussi, James Gang, je pense qu'il y a beaucoup de gens qui connaissent "Rides Again", et il a  emprunté une petite partie des cordes incluses dans ce morceau. Et les cordes, je vous le donne  en mille, sont arrangées par Jack Nitzsche. Et Jack Nitzsche, il a composé la B.O. de "Vol  Au-Dessus d'Un Nid de Coucou". Comme dirait Petite Âme, «  tout est lié », et c'est tellement  une réalité ! Donc,

ce titre là renferme toutes ces informations, et ce maxi du coup fusionne tout  ça. Vous retrouvez également deux morceaux, "Don't Forget Your Teeth" (n’oublie pas tes dents) et  "Praise You", l'original version. Voilà, "Praise You" qui est très très bonne également au niveau  sonore, c'est une pépite. Fatboy Slim, c'est génial. D'ailleurs ce morceau, Fatboy Slim s'était  amusé à reprendre les mots de Greta Thunberg et en concert avait repris le "Right Here Right Now",  c'était génial, c'était u

ne super bonne idée, un petit mash-up comme ça, rapide, efficace et  pas cher. "Right Here Right Now", pépite sonore de la fin des années 90, on est en 1997 quand  ce morceau sort. Une pépite à avoir absolument. Allez, on retourne maintenant en France. Et oui,  j'arrête pas de virevolter entre l'Angleterre et la France ; d'ailleurs, il y a un pressage  anglais juste après celui-ci, donc vraiment on voyage constamment entre les deux pays. Là, en  l'occurrence, c'est un pressage promotionnel que j

e me suis chopé pour 15 € – pas cher. J'avais  déjà le maxi public, le maxi non promotionnel, celui qui avait été diffusé publiquement.  C'est "Victime de la Mode" de MC Solaar, avec bien sûr à l'arrière en background Jimmy Jay  (dans sa grosse bouée). Jimmy Jay qui est toujours en activité d'ailleurs, qui propose sur sa chaîne  YouTube des compositions, il est toujours en train de créer quelque chose, très intéressant ce qu'il  fait. Bien sûr, vous connaissez forcément l'album en question puisq

u'il a marqué le Hip-Hop français  c'est "Qui Sème le Vent Récolte le Tempo", avec ici à l'arrière la photo de Jimmy Jay et de MC  Solaar. Album important. "Victime de la Mode". Ça, c'est le maxi promo que j'ai chopé donc pour 15 €,  vraiment c'est que dalle. Avec son label Polydor, on est en 1991. Et alors il y a une histoire  autour du ‘son’ de "Victime de la Mode", il y a encore une fois une question de sample  derrière ça, un échantillon sonore qui est emprunté à un morceau qui se nomme "Hey

Hey Baby"  qui est sorti en 1972 et qui est interprété par Ben Sidran. Si vous écoutez les premières mesures  de ce morceau, vous allez penser forcément à "Victime de la Mode" ; mais ceux qui l'ont entendu  en 1972, forcément ils n’entendent pas "Victime de la Mode". Non, ils entendent tout de suite Ben  Sidran. C'est là où est la force finalement de Jimmy Jay, c'est de remettre un petit peu au goût  du jour des sons des seventies dans les nineties, et là ils avaient fait à l'époque un  travail

extraordinaire entre le Jazz, entre la musique seventies, toute cette période où  l’on pouvait prendre à droite et à gauche plein de petits samples, et Dieu sait qu'ils l'ont fait  sur "Qui Sème le Vent Récolte le Tempo" et même plus tard sur "Prose Combat". Voici le maxi qui a  été diffusé publiquement, vous avez d'ailleurs une version 45 tours qui existe également. "Victime  de la Mode", une vraie merveille aussi. Et je vous invite à aller voir ma vidéo spéciale MC Solaar  que j'avais publiée

sur la chaîne, sur VINYLE.TV. Je vous présente sur cette vidéo les différents  pressages qui sont dans ma collection autour de cet artiste, MC Solaar, qui a d'ailleurs  une actualité, qui sort un nouvel album, et apparemment ça va pas être le seul nouvel  album, ça va être toute une suite d'albums. On va voir ce que ça donne en tout cas il y a  déjà un premier morceau qui a été diffusé qui est pas si mal. C'est déjà un petit peu mieux que  "Géopoétique" que j'ai apprécié sans apprécier, je sais

pas ce que vous en avez pensé ? Mais c'est  vrai qu'on est quand même assez loin de cette époque, et puis même de "Prose Combat" qui pour  moi est l’un des meilleurs albums de MC Solaar. Il y en a d'autres mais ça reste quand même pour  moi le must du must. On aimerait réentendre un peu Solaar dans cette dynamique, j'ai l'impression que  ça a été un peu entendu quand même, il y a quand même une petite fibre vintage. J'ai l'impression  qu'ils l'ont mixé d'une manière un petit peu plus nineties.

Bref, voilà donc "Victime de la Mode"  en maxi promo que je me suis trouvé pour 15 €. Alors je vous disais qu'on repartait en  Angleterre, oui, parce que c'est un pressage anglais que je me suis chopé. Je ne l'avais jamais  vu dans les bacs. Il faut aller jusqu'à Mulhouse pour aller le chercher celui-ci quand même !  J'étais content de le trouver, il était aussi dans ma wantlist. Il s'agit de "Boombastic" de  Shaggy. Ça c'est un morceau qui, en novembre 2022, a atteint les 1 million d'exemplaire

s vendus,  donc ce titre est connu de chez connu. Bien sûr, il s'est fait populariser grâce au spot  publicitaire de Levi's. Souvenez-vous de ce spot pub où c'était tout en pâte à modeler, où il y  avait un type qui descendait le pantalon, la meuf qui était complètement dingue, il y avait tout un  bordel là-dedans, et il y avait "Boombastic" qui tournait en background et ça a fait monter  la sauce, si je puis dire, et on a entendu, du coup, pour la première fois, "Boombastic". Et  ce titre là, a

u milieu des années 90 – on est en 1995 quand ce titre sort - on l'a entendu sur la  FM, je peux vous l'assurer, je l'ai vécu, on l'a entendu. Shaggy, "Boombastic", morceau génial,  le flow vocal, je pense que c'est ce qui fait tout le titre, parce que Shaggy, vous le savez, a  un flow déjà de base, il n'a pas encore chanté à l'époque "It Wasn't Me". Il vient de Jamaïque,  notre Shaggy, et il a ce phrasé, ce vocal qui lui est très propre, on reconnaît immédiatement  Shaggy, c'est très singulier,

donc reconnaissable, donc signé. Et "Boombastic" joue justement sur son  vocal, avec des « ro… ro...mantic », et vous avez vraiment des moments comme ça où c'est presque du  yo-yo, il joue avec sa voix à faire des montées, des descentes, le flow, le vocal, ce n'est pas  un truc si simple à faire. Si vous reprenez cette chanson demain, accrochez-vous, parce qu’il faut  être vachement flex, faut être vachement flex sur "Boombastic". Donc, voilà, j'ai trouvé  celui-ci avec donc des remixes dessus,

avec le ‘Vocal Remix’, et puis vous avez – ce  qui moi m'intéressait – c'était l' ‘Original Full Length Version’ qui dure 4:06, qui se trouve en  troisième position. Je suis très heureux d'avoir dégotté "Boombastic". Je l'ai eu pour combien  celui-ci… ? Il valait 56 francs à l'époque, je sais pas dans quel magasin, mais 56 francs  français. Et je l’ai chopé… le prix est ici… 8 € ! 8 €, c'est rien pour un pressage anglais. Je  suis content de l'avoir trouvé, c'est une pépite, et puis ça sonne, c

'est génial, j'adore  "Boombastic", morceau très important des nineties, très important. Tout aussi important,  je pense, que "Flat Beat" de Mr. Oizo. Je dis ça, je dis rien, c'est toute une période. Ça  aussi, c'était lié à la publicité, donc tout ça a un petit peu des points communs. Voilà,  Shaggy, "Boombastic", au top ça, très très bon ! Et je finis ces trouvailles à Mulhouse avec  un vinyle pour lequel j'avais la flemme de le commander et de le faire venir des États-Unis,  avec les frais de

port. Bref, j'avais pas envie. Et je l'ai trouvé pour 31 € dans un bac,  autant vous dire que j'ai sauté sur l'occasion, je me suis dit voilà, c'est bon, c'est le moment  où je dois l'acheter parce que ça fait un bon bout de temps que je souhaite me le procurer. Snoop  Dogg avec "Neva Left", c'est le quinzième album studio de Snoop, il est sorti en 2017. Donc  c’est vous dire depuis 2017 que j'ai envie de l'acheter ; donc, moi, c'est sur la longueur, faut  être patient avec moi. 2017 donc. Et p

uis c'est le second pressage, parce que il y a eu un premier  pressage de ce vinyle, de cet album, qui avait été réservé pour le ‘Record Store Day’ 2017 et il  y avait 2000 exemplaires qui avaient été publiés. Et puis ils ont décidé ensuite de rééditer 1000  exemplaires supplémentaires pour le commerce. Au niveau vinyle, c'est coloré, c'est vert (ça  vous étonne pour Snoop Dogg ?). "Neva Left", un album qui sonne G-Funk, qui sonne très oldies,  un peu vintage, on revient un peu sur les terres du

Snoop d'antan, c'est ce qui me plaît en fait  dans cet album là, faut être honnête, c'est ce qui m'a beaucoup plu. Moi j'aime beaucoup le Snoop un  peu old school finalement, et là, je n'ai pas été déçu. Il y a un morceau qui est ici, "Still Here"  que vous retrouvez ici en quinzième position, c'est Kendrick Lamar qui va introduire ce morceau.  Vous avez aussi en guest Wiz Khalifa, vous avez Method Man, vous avez B-Real, Redman également,  vous avez Rick Rock, Big Tray Deee, vous avez du monde

là-dedans. Bien sûr il s'entoure notre  Snoop, il a toute une famille autour de lui, on le sait bien ça, c'est le monde un petit peu  du G-Funk, du old school Hip-Hop. Bon album, moi je l'ai trouvé hyper intéressant. Et puis, sur  l'artwork, c'est une photo bien sûr qui n'est pas récente, ça participe aussi au côté vintage  du tout. C'est une photo qui date de 1992, C'est une vieille photo, histoire de rajeunir un  peu Snoop tant qu'on y est, histoire de parler à une génération un peu plus jeune

et qui a envie  de retrouver le Snoop d'antan. Bah voilà, il a fait ce truc-là. C'est un peu ‘marketé’, c'est  un peu pensé, ça sonne. Vous pouvez placer cet album-là aux côtés de Warren G par exemple, vous  pouvez le mettre à côté de plein d'albums qui sont sortis dans les années 90. Un Snoop Dogg rajeuni  en 2017, pour ceux qui aiment le old school. Et puis, vous l'avez vu tout au long de  la vidéo, "Barbie Girl" de Aqua. Ça aussi, c'est un maxi que je me suis procuré  à Mulhouse en dernière

minute. C'est un maxi français que vous ne verrez pas souvent, d'ailleurs. Il n'est pas courant celui-ci,  publié chez Universal. Voilà, "Barbie Girl", il n'est pas dans un état exceptionnel, mais je  suis bien content de l'avoir trouvé également. C'étaient donc mes trouvailles à la Foire  aux Disques de Mulhouse. Prochaine étape, fin mai à Nancy. Je me rendrai à la Foire aux  Disques de Nancy, en Meurthe-et-Moselle. Je vais laisser deux mois passer entre les deux, histoire  de respirer, histoir

e d'écouter aussi tout ça, toutes ces trouvailles, àa fait beaucoup de  choses. Et puis, on fera, entre les deux, un ‘Vinyl Haul’ bien entendu ensemble. Comme  d'habitude sur la chaîne, je vous présente les différents vinyles qui viennent dans ma collection  tous les trois mois. Là, en l'occurrence, trois mois vont bientôt être finis, on arrive  fin mars, donc c'est prévu. Je vous montrerai les différents vinyles récents et d'occase que j'ai  pu trouver durant ces trois mois. On va bien sûr excl

ure les foires aux disques ; je vous ai montré  tout ce qui en était au point de vue de Mulhouse, au point de vue du Luxembourg. Donc, vous reverrez  plus les vinyles que je viens de vous montrer, vous en verrez d'autres, voilà, d'autres disques  dont je ne vous ai même pas parlé en live. Bref, plein de nouveautés, plein de choses que  vous allez découvrir. Donc, restez connectés, abonnez-vous à la chaîne, bien entendu. Pour ça,  c'est très simple, vous appuyez sur le bouton ‘s’abonner’, vous ac

tivez la cloche, ça c'est  important pour pouvoir recevoir les notifications, pour recevoir toutes les publications quand  elles arrivent au moment M. Et puis, pour me rejoindre sur les différents réseaux sociaux, ça  se passe du côté de Linktree, bien entendu. Là, vous avez tous mes réseaux : Instagram,  Facebook, Spotify. N'oubliez pas le like, bien entendu, votre meilleur like. Et on se  retrouve très prochainement sur VINYLE.TV. Je vous souhaite un maximum de vinyles qui  tournent sur vos pl

atines, beaucoup de bonnes musiques dans les z’ouilles ! Take care,  prenez soin de vous ! À très vite ! Ciao !