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Tea for two (1950) ✩ in SD (720p) ✩ DORIS DAY (Subtitles: Span, FR)

Filmperlen's Time Travel to the 1950s Featuring the musical comedy TEA FOR TWO (1950) Starring Doris Day, Gordon MacRae, Gene Nelson, S.Z. Sakall Directed by David Butler SUBTITLES in Spanish & French PLEASE NOTE that this movie will be up for 14 days only! A socialite with aspirations of a career in show business bets her wealthy uncle $25,000 that she can say "no" to everything for two days straight, hoping winning will help her fulfill her dreams. Trivia: This was the first movie in which Doris Day received top billing. ************************************************************************* WELCOME TO MY CHANNEL Here are some of the uploads scheduled for this week: FIVE BRANDED WOMEN (1960) Drama starring Van Heflin TROUBLE IN THE SKY (1960) Drama starring Michael Craig THE WHITE BUFFALO (1977) Action movie starring Charles Bronson ON THE SUNNY SIDE (1942) Comedy/Drama starring Roddy MacDowall SAVE HAVEN (2013) Romance starring Julianne Hough JUDGE HARDY'S CHILDREN (1938) Comedy starring Mickey Rooney SPLIT IMAGE (1982) Drama starring Michael O'Keefe Thank you very much for interest!

Filmperlen

18 hours ago

No No Nanette - Bonjour. - Bonjour. Hé, les jeunes ! Visez-moi ça. On ne sait pas. Qu'est-ce que c'est ? C'était dans une malle. C'est ce que ma mère portait. Pour Halloween ? Vous trouvez ça affreux. Attendez de voir Richard. Voici la jeunesse aux dents longues. Voilà ! Mon père portait ça il y a 20 ans. Quelle chance que les chasseurs ne lui aient pas tiré dessus ! Comment pouvaient-ils porter ça en plein jour ? Vous n'avez encore rien vu. Désirez-vous danser ? - Vas-y, Lynne. - Allez, Richard
! Montre-leur ! - Vas-y ! - Ne lui marche pas sur les pieds. - Attention aux mains. - Vas-y, Richard. Arrêtez ! Arrêtez. Retirez le disque. - Pourquoi, oncle Max ? - Je vais vous dire pourquoi. - Quoi ? - C'est trop facile de se moquer. Dans cette robe, belle était votre mère. Je sais, oncle Max. On ne faisait que s'amuser. Vous vous moquez de ce que vous ne savez pas. On sait tout de 1929. On l'a vu au cinéma. Le krach de la Bourse, la prohibition. C'était quand tout le monde buvait, même si o
n ne le voulait pas. Vous y étiez, peut-être ? Non, mais on sait tout ça. Il y a des choses que même un homme du monde comme toi ne sait pas. - Comme quoi, oncle Max ? - Comme ça : Si les choses paraissent mauvaises, elles peuvent toujours être pires. Ceci, je le porte sur moi pour ne jamais refaire la même erreur. - Ce n'est qu'une bande de papier. - Mais quelle bande ! La première fois que je l'ai vue, c'était la fin du monde, je croyais. PANIQUE À WALL STREET ! LA BOURSE S'ÉCROULE VENDREDI NO
IR ! LA BOURSE S'EFFONDRE Vingt-quatre, 23... Dix-huit, sept et demi. Moins 10. Je suis fauché. Comment est-ce possible ? Max, étant ton avocat, je t'avais averti. Qui écoute son avocat ? En tant que tuteur de ta nièce, tu aurais dû m'écouter. Tu aurais dû prendre des obligations d'État. Et recevoir deux et demi pour cent, d'intérêt ? Je ne suis pas fou ! J'ai vendu à découvert. Une fortune ! À découvert, il dit ! - À qui as-tu vendu ? - À toi. Et me voilà à découvert. - Comment l'annoncer à Nan
ette ? - En prenant le téléphone. Prenant... Non. Elle est à son cours de danse. Je ne la dérangerai pas. - Pourquoi pas ? - Ce sera peut-être son dernier cours. Son oncle s'occupe de ses millions, elle pense. Quelqu'un devrait s'occuper de son oncle. TOMMY TRAINOR PROFESSEUR DE DANSE Je sais que tu sais Que j'irai où tu iras Je t'ai choisi, pour la vie Sais-tu combien je désire Dans mes bras te tenir Ce moment est à moi Bientôt, on dira au revoir Alors, sous les étoiles, serre-moi Avec un baise
r de bonne nuit Je sais que tu sais Que j'irai où tu iras Je t'ai choisi, pour la vie Sais-tu combien je désire Dans mes bras te tenir Ce moment est à moi Bientôt, on dira au revoir Alors, sous les étoiles, serre-moi Avec un baiser de bonne nuit - Comment étais-je ? - Formidable. - Tu étais de dos. - Je n'ai d'yeux que pour toi. - Nan, assieds-toi. - Merci. Tu as tout l'argent de New York. Pourquoi t'épuiser ? Je veux faire mon chemin au théâtre. J'ai le démon de la scène. - On est tous des cabo
tins, au fond. - Oui. Le krach t'a beaucoup affectée, Nan ? Pas moi. J'ai un oncle malin. J'ai des obligations d'État. - Moi, si j'avais ton blé... - Alors ? Épouse-moi, tu le sauras. - C'est beaucoup pour une réponse. - Non, vous ne comprenez pas. Tommy veut une femme riche mais honnête pour le sortir de tout ça. - Quelqu'un le devrait. - Exactement. Emmène-moi dans une chaumière au flanc d'un coteau, où je passerai le reste de ma vie à contempler des hectares de blé. Nanette Carter, quelle sur
prise ! Ravi de te voir dans un tel lieu. - Comment le savais-tu ? - Élémentaire. Cours de chants lundi et mercredi ; de danse, mardi et vendredi. Tu as ton emploi du temps. Tu n'es pas dessus cet après-midi. Ne sois pas comme ça. Je refuse de te voir avant que tu ne me rembourses. On a eu une petite querelle sur le blé. Mais quand je te téléphone, on me rembarre. Tu m'as manqué, chérie. La flamme brûle toujours. Il y a un extincteur, ici. Je vais me changer. C'est un jeu. Elle est folle de moi.
Oui, ça se voit. Si Bee Darcy entend cette rumeur, tu auras des pépins. Pas de problème. Je ne mélange pas mes femmes. Oui, et avec classe. Vous deux, si vous répétiez au lieu de donner des conseils et des leçons, on ferait des progrès. Comment vivre sur le fric qu'on t'a prêté ? Il y a eu un krach. Pas d'argent. Aidez-moi à intéresser Nan à ce spectacle. Jamais. C'est ta spécialité. Elle est trop bien pour passer à l'abattoir. Quelqu'un doit le faire. Parlez-lui des nouvelles chansons. Amenez-
la au théâtre. Pour ton bénéfice ? Jamais de la vie. Avec ça, elle triplera son argent. Elle le triplera ? Peut-être. Elle perd plus que ça chaque jour au mah-jong. Cesser de vous en faire pour elle. Voilà ton manteau. On nous attend au théâtre. Attendez un peu. Pourquoi est-ce à moi de l'amener au théâtre ? Tu te plains ? Regarde avec qui je sors. - Bien. Cinq minutes de pause. - Comment ça va, messieurs ? Larry essaie de nous avoir les décors et les costumes. - Et alors ? - On doit montrer une
chanson. - "Crazy Rhythm" est bien ? - Aussi bien que je le suis. Il faudra faire avec, alors. Je ne demande qu'un peu de temps, de crédit. Avec ce spectacle, vous aurez 100 % pour chaque dollar. - Je garantie... - M. Blair, je peux vous parler ? Pas maintenant, mon chou. Je suis occupé. On... Messieurs, je vous présente Mlle... Mabel Wiley. M. Blair m'a promis un rôle. Mais jusqu'ici, je suis un poulain. - Un quoi ? - Un poulain. L'argot du spectacle : une danseuse. Une très jolie jeune femme,
Blair. Vous pourrez bien lui trouver un rôle. Mais bien sûr. Va vite retrouver le manège, mon chou. Qu'attendons-nous ? Allons-y, Tommy. On est prêts, ici. Allons-y. Avec votre imagination, visualisez les superbes décors que M. Woltz nous donnera. - Et les beaux costumes de M. Grover. - Peut-être. Voyez cela dans votre esprit. C'est superbe. L'attrait de la jungle, les tambours battent. La folie de "Crazy Rhythm" . Le rythme fou, voilà l'entrée Je vais par ici, tu vas par là Le rythme fou On a
rompu et c'est tout C'est là qu'on se sépare Je suis hautaine, toi modeste Le rythme fou, je te dis au revoir On dit que quand un intellectuel Voit une écervelée Marchant sur Broadway L 'intellectuel perd la tête C'est une honte. C'est de ta faute À quoi sert la prohibition ? Tu produis la même intoxication Le rythme fou, je suis aussi folle Superbe chanson, hein ? On en a 10 comme ça. - Ça fera un tabac. - C'est à voir. Garanti ! Je ne me trompe jamais. Vous pouvez vous renseigner. On l'a fait,
justement. Il fallait mieux vous renseigner. Nanette viendrait-elle me confier son argent si elle n'était pas sûre de ce tabac ? - La fille de H.B. Carter ? - Pas le Petit Chaperon rouge. Vous la connaissez ? Si je la connais ? On est fiancés. Je ne veux pas qu'elle s'occupe de spectacles mais je ne résiste pas aux larmes. C'est une petite partie du spectacle. L'ouverture est superbe. Premier acte. Le rideau se lève. Imaginez ça. Je suis 40 belles filles. D'accord, 30. Désolé. Tout à fait désol
é. Fin du premier acte. Le deuxième est complètement différent. Le rideau se lève. C'est bon, Blair. Ça suffit. - Je veux vous en donner une idée. - Vous aurez notre réponse lundi. - À bientôt, Blair. - Et le troisième acte ? - Il veut que tu voies la répétition. - Il veut voir mon argent aussi. Bonjour. Nanette, ma chérie. Je suis heureux que tu sois venue. Tu étais bien longue. Tu regardais oncle Max faire un autre million ? - Des croque-morts ? - Costumes, décors, régie. Ils veulent participe
r à ce spectacle mais j'attends la bonne offre. Pourquoi ce retard ? J'ai eu du mal à la convaincre que sa place est ici. Tu ne pouvais pas rester fâchée après m'avoir revu. - C'est psychologique. - C'est plutôt inique. - Nan est venue pour une répétition. - Comment ça, "Nan" ? Comment dois-je l'appeler ? Lucille ? Mlle Carter suffira. Maintenant que tu es dans ma vie, les chutes du Niagara nous feront signe. Qui sait ? Je viens voir le spectacle, pas parler des chutes du Niagara. Ce théâtre est
à toi. On fera bientôt la pause déjeuner. On pourra aller chez Antoine pour un tête-à-tête. - Je ne peux pas. - Bien sûr que si. Tout est prêt. - Quelle chanson voulez-vous ? - Elle écoutera "Tea For Two" . "Tea For Two" ? La chanson la plus faible. Je pense la supprimer. Plutôt "I Only Have Eyes For You" . Comme vous voudrez. Viens au premier rang, Nan. Mets-y du cœur, Jimmy. Vas-y à fond. Ne t'en fais pas, Casanova. Tu vas le recevoir à fond. Mon chou à la crème, je te croyais dans les coulis
ses. Je vois ça. Mlle Sorcière Riche est revenue ? Et ce baiser de cinéma ? De la frime. Tout le monde est fauché. Elle a plus de fric que Crésus. Il faut que je l'utilise. J'avais ces types sur le dos. Et la table chez Antoine fait partie de la comédie ? Je ne peux pas pêcher 25 000 $ dans un troquet. Il faut de l'ambiance. Tandis que tu te pavanes dans l'ambiance, où est-ce que je mange ? - Au stand de bouffe. - Et voilà ! Dès que j'ai le chèque pour notre nouba, je te rejoins. C'est vraiment
chic. Tu savoures de la poitrine de perdrix et moi, je ronge de l'os de buffle. Calme-toi, mon chou. Allez, Jimmy, vas-y. Le ciel est-il étoilé ce soir ? J'ignore s'il fait couvert ou clair Car je n'ai d'yeux que pour toi Chérie La lune est peut-être là Mais je ne vois rien dans le ciel Car je n'ai d'yeux que pour toi J'ignore si on est dans un jardin Ou dans l'avenue bondée Tu es là Moi aussi Des millions de gens peuvent passer Tous disparaissent De ma vue Car je n'ai d'yeux Que pour toi Tu es
là Moi aussi Des millions de gens peuvent passer Tous disparaissent De ma vue Car je n'ai d'yeux Que pour toi C'est très beau, Jimmy. Comme toutes les chansons. Ça fera un tabac. C'est facile d'y mettre 25 OOO $. Je ne me rappelle pas avoir dit ça. Attends. Et notre déjeuner ? - Cours de chant. Pas le temps. - Quinze ? Tu dépenses ça pour des lapins dans le besoin. Ce n'est pas le montant. C'est ton attitude. Tu crois que je m'abaisserais à une fourberie ? Tu ne le ferais pas ? Je m'accroupirais
à la rigueur. - Je n'ai pas assez confiance. - Attends. Je me débrouillerai avec 15. Au revoir, Jimmy et Tommy. Au revoir. Je me demande si Ziegfeld devait subir ça. Tommy, Jimmy, conférence dans le hall. Je ne comprends pas. Elle t'a refusé l'argent. Pourquoi va-t-on chez elle ? Un champion n'abandonne pas après deux essais. Tu en as loupé quatre. Que dois-je faire ? Une histoire à l'eau de rose. Elle n'y résiste pas. Jamais. Je ne mentirai pas pour ton profit. Pour le sien aussi. Elle doubler
a son fric. - Alors, qu'il le fasse. - Elle me connaît trop. La mère affamée, ça ne marchera pas. Il n'a pas de maladie. Une jambe cassée aiderait, je peux arranger ça. C'est ici. Visez-moi l'installation. On y est, les gars. Que dit la boîte à malice ? - Trois soixante-quinze. - Trois soixante-quinze ? Je peux acheter les PTT pour moins. Voilà un dollar. Un soixante-quinze, 1,78... Ne restez pas plantés là. Participez. On n'ira pas très loin. Voilà un dollar. - Un dollar mexicain ? - Non. Donne
z-moi la monnaie. 2,84. - Voilà 10 centimes. - Et vingt-cinq. - 12 centimes de timbres ? - Pas de timbres. Dix, 35, 45, 95 et 2,78. 3,75. Tout juste. Allons-y, les gars. Je ne croyais pas qu'on y arriverait. - Sésame, ouvre-toi. - Je n'aime pas ça. Je dois retenir ma respiration. Larry Blair. Vous ne m'aimez toujours pas ? Vous avez gagné le gros lot : une maison dans les bas-fonds. Assez de bons mots. Je veux voir Nanette. Elle était vaccinée contre vous. Voyons si ça a pris. N'est-elle pas cha
rmante ? - On rentre à pied ? - C'est trop cher pour nous. Si tu arrêtes la cadence, J'ai des nouvelles putrides. Finie la cadence. Qu'y a-t-il ? Pour le dire joliment, la pipelette est là. - Larry ? - Salut, mon chou. Je n'ai pas attendu le grand accueil. Le printemps n'est pas si loin. - C'est pour rien. - Et ça ne vaut pas un sou de plus. Bonjour, Jimmy. Bonjour, Tommy. - Bonjour, Nanette. - Bonjour, Nan. Ravie de vous voir. Je ne voulais pas m'imposer. Larry a insisté. Il est du genre insist
ant. Que fait-on tous debout ? Oncle Max a encore ce contrebandier ? - Buvons du vrai whisky ! - Ou du champagne français ? - Formidable. - Allez chercher votre passeport. Pauline, que Stevens apporte des boissons. Et voilà, l'engrenage de la soif. S'il s'agit de la conversation du théâtre, c'était mon dernier mot. On trouvera le blé ailleurs. Le jeunot était triste. Tu n'as pas écouté ses chansons. Il avait hâte de te les jouer. Viens, Jimmy. Il avait hâte de te les jouer. Viens, Jimmy. Fais-la
fondre. Je jouerai pour toi "Tea for Two" . C'est du temps perdu. Joue "I Wanna Be Happy" . On en vendra des millions. Qu'il joue ce qu'il veut. Imagine-toi sur mes genoux Du thé pour deux et deux pour le thé Juste moi pour toi et toi pour moi Ça vous plaît ? Il a du génie. Ses chansons amélioreraient le monde. Tu te soucies d'un autre pour une fois ? Ce jeune me plaît assez. Ces mélodies viennent d'un cœur plein de désespoir. - De désespoir ? - Sa mère est une invalide. Il donne tout son fric
à des toubibs impuissants. C'est horrible. Il a aussi une sœur, une petite très douce. Grâce au spectacle, il l'enverra en Arizona. Pourquoi n'a-t-il rien dit de tout ça ? Pas son genre. Fier comme un lion. Je crains que la frustration le bloque totalement. Il ne pourra sans doute plus composer une seule note. Tu l'as convaincue, mon gars. Ça a une qualité, Nanette ? Ça a toutes les qualités. Essayons-la ensemble. - Vas-y, mon chou, essaie. - Avec joie. Je suis malheureux dans la maison que je l
oue Alors, j'ai inventé la mienne Chérie, c'est l'oasis des amants Où les vicissitudes sont inconnues Loin de la rumeur de la ville Les fleurs jolies Caressent les ruisseaux Douillet pour nous protéger pour y vivre à tes côtés Que ce ne soit pas qu'un rêve Imagine-toi sur mes genoux Du thé pour deux et deux pour le thé Juste moi pour toi Et toi pour moi Personne ne nous voit, ne nous entend Ni amis ni connaissances En week-end, en vacances Personne ne saura, chérie Qu'on possède Un téléphone, ch
érie Le jour se lève, et je me lève Pour faire un gâteau pour te plaire Et que tous les garçons Verront - On fondera une famille - On fondera une famille Un garçon pour toi, pour moi une fille - Peux-tu voir tout le bonheur - Peux-tu voir tout le bonheur - Que nous vivrons - Que nous vivrons - C'était merveilleux. - Formidable. - Une belle chanson, Jimmy. - Bien chantée, pour une fois. - Il y manque quelque chose. - Il manque la voix de Nanette. Bee fera passer la chanson. Oui, à New York et à P
hiladelphie en même temps. Cette chanson pourrait résoudre tous mes problèmes. Larry, j'ai changé d'avis. Je te donne cet argent. Tu es merveilleuse. Je le savais bien. - Tu as trop de cœur, d'âme. - Trop d'argent. À ta santé et à une association prospère. Puisqu'elle met l'argent, laisse-la jouer le rôle principal. - Tu crois que je pourrais ? - Bien sûr. Sinon, je serai le premier à te le dire. - On a vraiment besoin de toi. - On se calme. Une excellent idée, mais Nan craint de ne pas être prê
te pour Broadway. Larry veut qu'elle attende pour jouer les rôles de vieille. Elle a une personnalité, un visage frais. C'est ce dont on a besoin. Et elle est tout à fait prête. Suis-je trop jeune pour savoir pour quoi ? Le spectacle de Larry. J'aimerais tant le faire, Jimmy. - Je l'ai tant souhaité ! - Allons, Larry. Elle est douée. Ne t'en mêle pas. C'est mon domaine à moi. J'accepterais bien, mon chou. Il faut songer à Bee. On ne peut pas briser un contrat. Après notre succès, je ferai un spe
ctacle pour toi. Ce truc est bon. Je ne l'ai pas senti descendre. Larry, je veux faire un tube. Si Bee va massacrer mes chansons, je préfère les retirer. Si tu commences ainsi, je ne mets pas un centime sans tes chansons. Il a raison. Bee serait superbe dans le rôle de Sally. - Que ne ferait-il pas pour un sou ? - Tu es embauchée. Apporte le blé et je prépare tout. Presque tout le pays est fauché et tu confies ton argent à Loulou-la-main-leste ? Il te faut une nounou, pas une secrétaire. Je sais
ce que je fais, Pauline. Tu auras l'argent demain. Oncle Max vendra des actions. Je te laisse régler les détails. Appelle-moi dès que c'est fait. - Allons-y, les gars, Cercle 61010. - Cercle 61010. S'il te reste de l'argent, pense à ma demande en mariage. - Au revoir, Tommy. - Au revoir. À bientôt. Sois au théâtre demain à 10h30. Ne l'attendez pas. Je la ferai interner avant 10 h. On est à nouveau associés, chérie. N'oublie pas, Cercle 61010. Oui. Au revoir. - Au revoir, Nan. - Au revoir, Nan.
- Appelle oncle Max. - Ce type t'a encore hypnotisée. Cesse de t'en faire, Pauline. J'ai ce que je veux pour moins que je pensais. Préviens vite oncle Max. À moi de ne pas interroger. À moi d'obéir et de téléphoner. Mesdames et messieurs, le président des États-Unis vous communique ce message : L 'économie de notre pays repose sur des fondations saines et prospères. Les dépôts bancaires ont augm... Peut-être qu'à Washington, prospère, c'est encore. Dis-moi à quel point je suis à sec. Les comptab
les le sauront dans des semaines. Mais qui paiera les comptables ? Que dois-je faire ? Vis simplement. Dans six mois, la Bourse sera peut-être normale. Et je ne serai peut-être plus normal. Il faut freiner les dépenses de Nanette. Sinon, il faudra hypothéquer Westchester. Non. La maison de Nanette, je ne touche pas. Une promesse faite à son père. Je vais... - Allô ? - Allô, oncle Max. C'est Nanette. Que lui dire ? La vérité. Tu seras bien obligé. Comment expliquer ? Ce n'est plus que de la paper
asse. Je devrais l'expliquer ? Allô ? Pardon, chérie. Je ne peux pas parler. Grande réunion d'actionnaires. Toute la journée. Je rentrerai tôt. Prends bien soin de toi. Allô ? Ne dépense pas d'argent. Non, n'achète pas. Ne... Bon. Au revoir. Oui, d'accord. Ce que j'ai fait, c'était pour Nanette. C'est mauvais ? Ces actions l'étaient. En plus, tu acceptes les propositions les plus cinglées. Pétrole au Texas, or en Alaska. Non, l'or au Texas et le pétrole en Alaska. Tout est fastueux, cher, somptu
eux. Ça me rappelle... Viens. Je vais te montrer quelque chose. Je te montre une chose. Regarde. Que diable est-ce ? Le Soigneux, ça s'appelle. Un cintre à pantalon qui presse en même temps. Remarquable. Cette petite chose sait quoi faire. Je te montre comment ça marche. Une petite minute. Du Léviathan à la barque. Pourquoi tu doutes de tout ? Les choses simples paient des dividendes. Pince à cravate, fermeture éclair. Sans oublier l'épingle de sûreté sûre pour bébés. Oui, c'était si sûr qu'on n
e pouvait plus enlever les couches ! Dans ce machin, il y a des millions. D'abord, on le branche. Et dans un... M. Bloomhaus, pourriez-vous rappeler ce numéro ? C'était une démonstration, Hattie. Ça ne fait rien. M. Bloomhaus a toujours été excentrique. - Comment ça "excentrique" ? - C'est une expression des asiles. Viens. Je te montre ça. La nuit, le rouleau est chaud. Il monte et descend sur le pantalon. Le matin, frais comme venant de chez le tailleur. Oui. Navré de ne pas passer la nuit à le
regarder. J'ai un cabinet d'avocat. Et plus de promotion. Coupe les dépenses de Nanette pour l'année. Ça n'ira peut-être nulle part mais je lui parlerai. Tu résoudras beaucoup de choses en disant "non" pour une fois. Non à quoi ? À ceux qui viennent avec une action ou un gadget bidon comme ça, essaie d'en refuser. Si tu peux dire non, non au lieu de oui, oui pendant 24 heures, tu économiseras cent mille dollars. N'oublie pas. Non, non, non. Oui, oui, oui. Des mots. Non, non, non. LA BOURSE CHUT
E ENCORE "La Bourse chute encore. Des milliards s'envolent. Les obligations d'État tiennent bon" . Penche-toi. Je vais t'aider à être confortable. Non, pas la peine. Ça me rapproche du journal. Et voilà. - Ce n'est pas mieux ? - Oui, beaucoup mieux. - Oncle Max... - Nanette... Le dîner t'a plu ? Oui, beaucoup. Un peu trop cher, peut-être. Peut-être qu'on doit réduire. Réduire quoi ? C'était simple. Roast-beef, salade, crêpe suzette. Un œuf au plat a autant de vitamines. Et la poule travaille pou
r moins d'argent, non ? Mais les œufs te donnent une indigestion. D'autres choses aussi. - Nanette, mon... - Oncle Max... Oncle Max, j'ai une surprise pour toi. Elle a une surprise pour moi. Puis-je le remplir ? Non, je me verserai mon... Mon whisky a rapetissé aussi. L'alcool s'évapore l'été, monsieur. Oui, dans le désert du Sahara, ça ne s'évapore pas autant. Il faut que tu saches la vérité, oncle Max. Larry était ici. On s'est réconciliés. Avec tous mes ennuis, cette grande gueule revient dan
s ma vie. Mince ! - Autre chose, monsieur ? - Que peut-il y avoir d'autre ? Verrouillez tout, y compris les verrous. Fort bien, monsieur. Fort bien, monsieur. Larry a changé, oncle Max. Il s'est adouci. Ce whisky adoucirait tout le monde. Quand ce Larry Blair paraît, ça sent l'embrouille. Calme-toi, oncle chéri. Je sais ce que je fais. Tu vas écouter une chose. Une autre chose ? Une très belle chanson. D'humeur, je ne le suis pas. Écrite par un jeune compositeur génial, oncle Max. Un de mes amis
. Adouci, il était aussi, je suppose ? Alors, écoute. Imagine-toi sur mes genoux Du thé pour deux et deux pour le thé Juste moi pour toi Et toi pour moi Personne ne nous voit, ne nous entend Ni amis ni connaissances En week-end, en vacances Personne ne saura, chéri Qu'on possède un téléphone, chéri Le jour se lève, et je me lève Pour faire un gâteau Pour te plaire Et que tous les garçons verront On fondera une famille Un garçon pour toi Pour moi une fille Peux-tu voir tout le bonheur Que nous vi
vrons - Qu'en penses-tu ? - Joli, mais j'ai bu trop de thé. Pour dîner, j'ai eu six soucoupes. Tu te détends. Je te prépare un bon petit verre. Détends-toi, elle dit ! Tu me verras dans une robe à crinoline, portant un parasol de dentelle. Une autre tenue chic. Nani, une tenue comme ça coûtera combien ? Seulement 25 000 $. Je m'en occupe. Ne bouge pas. Je ne peux pas bouger. Je veux mettre l'argent dans le spectacle de Larry. Celui de Larry. C'est différent. Je croyais... Quoi ? J'aurai le rôle
principal. Pour 25 000, tu feras tous les rôles. Carrément. Tu n'as qu'à vendre quelques uns de mes titres. C'est encore plus carré. Carrément impossible. Tu dois arrêter les dépenses. Ce ne sont pas des dépenses mais un investissement. Vingt-cinq mille, c'est une goutte dans l'océan. Tu as vu l'état des mers ? Je ne veux plus en entendre parler. Mais tu le dois, parce que j'ai déjà dit oui. Voilà le problème. Tout le monde dit oui. Si on disait non, les banques refleuriraient. - Que dis-tu là ?
- Assieds-toi. Assieds-toi. Si tu disais non à tout le monde pendant 24 heures, cent mille dollars ça vaudrait pour moi. Tu peux être plus clair ? Clairement ne parlais-je pas ? Cent mille si tu disais non pendant 24 heures. Pour de vrai ? Sinon, je ne le dirais pas. Oncle Max, pari tenu. Je... De quel pari tu parles ? Pour cent mille dollars, je dirai non pendant 24 heures. C'est ridicule. Je répète ce qu'Early... Je te propose mieux. Ça ne m'intéresse pas. On est samedi, 22 h. Je dirai non à
tout pendant 48 heures, et tu n'auras qu'à me payer 25 000. J'ouvre la bouche et tu y mets tes paroles tout de suite. Tu as dit que ce que tu dis c'est pour de vrai. - Tu te dérobes ? - Ce n'est pas la question. Comment saurais-je si tu dis oui ou non ? Oncle Max, depuis que je suis petite, toi et moi avons joué franc jeu pour tout. Tu ne me fais pas confiance ? Avec ma vie, si. Mais il s'agit d'argent. Alors, faisons appel à une tierce personne. Pauline ! Oui, je regardais par le trou de la ser
rure. Ça ne va pas ? Oncle Max et moi parions 25 000 $ que je dirai non à tout jusqu'à lundi matin, 10 h. Ça semble tout à fait normal. Pour un asile d'aliénés, bien sûr. Tu dois rester avec moi pour mon pari. Quel genre de pari ? Tu ne risques rien. Je risque ma chance de faire tout ce que je désire. Si je perds, je ne demanderai rien pour toute une année. Ne parlons plus de ça... - Toute une année ? - Oui. Trois cent soixante-cinq jours. Sauf les années bissextiles qui ne me rapportent rien. S
auf les dépenses vitales. Plus de vison, de cours de chant ni de danse ? Plus de grandes fêtes ? Non. Pas même une nouvelle robe. Toutes les questions, tu réponds ? Sans te défiler pour changer le sens ? Un "non" clair et direct à chaque question. Croix de bois, croix de fer... - À vos marques. - Prêts. Partez. - Allons. - Ce sera amusant. Amusant, oui. J'en ris d'avance. Si l'argent, je te le donne maintenant, on arrête le pari. Oui ? Non. Et n'essaie plus de me faire tomber dans le panneau. Si
j'avais dit oui et non judicieusement, j'aurai des visons. Autre chose, monsieur ? Du bicarbonate. Et appelez mon avocat. Dans les ennuis, je suis. Fort bien, monsieur. Le président des États-Unis assure le peuple que l'économie de notre pays repose sur des fondations saines et prospères. - Stevens ! - Hier, à Washington... Voyez combien vous en tirerez. Des fondations saines et prospères. Allô, Larry ? Pardon d'avoir été si longue. Ça ne fait rien, mon chou. J'attendais, assis sur ma paillasse
froide. Tout va bien. J'aurai l'argent lundi. Formidable. Je savais que tu le ferais. Je pourrai enfin dormir. Viens tôt au théâtre demain. Fais de beaux rêves, ma chérie. Vingt cinq mille, ma pomme d'amour. Prends un reçu du mont-de-piété. Ma montre en or platiné ! Larry, tu es merveilleux. Je sais, mais tu peux me le répéter. Larry ! - On t'attendait. - Bonjour. - Oui, on t'attendait - Belle journée ! Un dialogue vif pour 10 h du matin. - Tu n'as pas changé d'avis ! - Tu me connais mal. Pauli
ne Hastings, si ça vous intéresse. - La secrétaire de Mlle Carter. - Devenue détective privé. Larry est là ? Dans le hall avec les loups. Si Mlle Carter n'est pas là dans 5 minutes, il n'y aura ni premier ni 2e acte. Elle est un peu en retard. En être réduit, malgré l'intégrité de Gandhi, le génie de Ziegfeld, à être distrait par des factures ! Elle a 25 minutes de retard. Elle apporte 25 000. Mille la minute. Qui dit mieux ? Les voilà. Là-bas. Il y a de la place pour parler ici. Nan, mon petit.
Je m'inquiétais. Je craignais que tu aies eu un accident. Non, la malheureuse est ici. Pourquoi est-elle là ? Pour la dératisation. Beatrice est au courant pour le rôle ? Chaque chose en son temps. Je te présente. Viens, Pauline. Tu vois bien ! On se voit après, Nan. Les gars, voici Mlle Nanette Carter, la future Mme Larry Blair. Ça, c'est un futur de rêve ! - Enchanté. - Félicitations. Mlle Carter, parlons d'affaires. Mlle Carter, vous portez-vous garante des dettes de M. Blair ? - Mais... - A
ttention. Non. Non ? Tu ne comprends pas, chérie. Ils parlent des 25 000 que tu as promis. Je les aurai pour lundi. - Lundi sera bien. - Tu m'as fait marcher, chérie. Peut-on compter sur un chèque de 25 000 $, pour lundi soir ? Mais, je... Non. Quelqu'un veut essayer pour 50 000 ? Vous garantissez quoi que ce soit ? Non. C'est ce que je voulais savoir ! Excusez-moi. - Je pense la même chose. Au revoir. - Bon voyage. Tu m'as fait ça, à moi ? Ce fut un plaisir. Larry, tout ira bien. Comment ça ? J
'ai perdu mes décors, mes costumes, mon théâtre. Tu les retrouveras lundi, avec mon chèque. - Tu ne l'auras pas, as-tu dit. - Je l'aurai. - Cesse de me poser des questions. - Quel genre de questions ? - Tu ne pouvais pas dire oui ? - Non. L'un de nous est dingue. Tu vois le problème ? La troupe se dispersera pour chercher ailleurs. Non. Amène-les donc chez moi jusqu'à lundi. Comme ce sera bien ! Tous les 40 ? N'a-t-on pas de quoi les nourrir, Pauline? Sinon, ils pourront s'entredévorer. - Si onc
le Max refuse ? - Il ne le fera pas. - Tu as dit... - Peu importe. Fais-moi donc confiance. Va les inviter à venir à Westchester. Je dois repasser tout ça dans mon esprit. Ça doit être le désert, là-haut, mon ami. - Larry. - Allez, Larry. Allez. Hé. Larry. Je crois que tu as perdu la tête. Comment faire un pari si bête ? Crois-moi, facile ça ne l'était pas. Elle pourrait dire oui quand tu as le dos tourné. J'ai sa parole. Tricher, Nan ne peut pas. Si célibataire tu n'étais pas, tu saurais mieux
t'y prendre. Je parle comme toi, maintenant. C'est bien, William. Reste dimanche. Un beau week-end à la campagne on aura. On pourra se détendre. J'ai besoin d'un peu de repos. Early, regarde ce qu'ils font. Ces imbéciles font erreur. Allons, remportez ça. Remportez-le. Vous vous trompez. On a des pianos. À qui le dites-vous, mon pote. C'est le 3e qu'on livre ce matin. - Mince ! - On a 36 lits de camp et couvertures. Où les voulez-vous ? Tu crois qu'une autre guerre a été déclarée ? Je ne peux pa
s... Dépêchez-vous avec ce piano. Ne restez pas plantés là. Donnez-leur un coup de main. - C'est la bonne maison ? - Bien sûr. William, regarde ! Qui sont ces gens ? Comment le saurais-je ? Ils ne portent rien. Viens. Pauline. Bienvenue à l'hôtel de la folie. Je suis un mélange d'ouvreuse et de femme de chambre. Qui sont ces gens ? Des comédiens ou des fous, je n'ai pas encore décidé. C'est bien ce que je disais. Quelle langue est-ce ? Suissesse. Où est Mlle Nanette ? Pas de devinettes ! Je veux
la voir. J'ai 32 lits de camp à faire et trois draps se sont évaporés. Faites-les après. Dites-lui qu'on est dans le bureau. Je n'entrerais pas là si... Ils sont assez âgés pour savoir. Cette ambiance n'est pas propice aux affaires. C'est de ta faute, avec cette folie du oui et du non. Jamais de ma vie, je n'ai... Viens. Ici, on sera tranquilles. Voilà l'idée, les filles. Regardez-moi bien. Vous me dérangez. Je vous prie de partir. Ça, je ne crois pas. Partez. Quand le ciel est gris Et que tu b
roies du noir J'enverrai le soleil te sourire Je veux être heureuse Mais je ne serai pas heureuse Avant que tu ne le sois aussi Quand le ciel est gris Et que tu broies du noir Qu'allez-vous faire ? J'enverrai la chanson te sourire - Je veux être heureuse - Je veux être heureux - Mais je ne serai pas heureuse - Mais je ne serai pas heureux Avant que tu ne le sois aussi Et je peux te rendre heureuse Tu seras formidable. Ne t'en fais pas. - Quel trac ! J'ai la chair de poule. - Je préfère que tu l'
aies. Je l'aurai jusqu'à lundi soir. - Pourquoi lundi soir ? - Oncle Max ou moi auront une attaque. - Jimmy, comment va ta sœur ? - Ma sœur ? Elle va bien. Le toubib a dit que sa jambe redeviendra parfaite. Je croyais que c'étaient ses poumons. C'est un cercle vicieux. Je t'expliquerai tout un jour. Puis-je poser une question personnelle ? Je préfère que tu n'en poses aucune. Celle-ci est importante. Tu es fiancée à Larry ? Est-ce certain ? Non, ce n'est pas certain. C'est donc que tu ne l'aimes
pas ? - Non. - Alors, quoi ? Cesseras-tu de me poser des questions ? J'y suis allergique. Je voudrais en poser une dernière. Puis-je t'embrasser ? Non. Pauline, que veux-tu ? Du rab, éventuellement. Ton oncle te cherche. Il écume de partout. Pauvre oncle Max. Je vais tout lui expliquer. Où est-il ? Peut-être sous trois acrobates. Il faut se faufiler partout pour le trouver. Excusez-nous. Pas de mal. Signe ici, Nanette. Personne d'autre ne trouve ça plutôt bête ? On ne vous a rien demandé. C'éta
it de plein gré. Je peux partir ? je dois faire 32 lits de camp. Vous serez le témoin de l'accord. Comment je signe ? Annie Les Draps Propres ? Où allez-vous dormir ? Ça vous intéresse enfin. Jusqu'à l'expiration de ce contrat, vous partagerez sa chambre, et sans dormir. Pourquoi ? Tu pourrais dire oui durant ton sommeil. On l'a toutes fait. Si vous en dites un mot, votre travail perdrez. Tous les 32 lits de camp ? Si vous détectez un oui de Nanette, vous aurez une prime de 250 $. Attendez voir.
Je trahirais ma meilleure amie pour 250 malheureux dollars ? Je suis d'accord. Fais, fais, fais Ce que tu as fait avant, chérie Fais ce que je fais. Adore, chérie Essayons encore Soupirons encore Volons encore vers les cieux Chérie, si c'est A B C - Je t'aime et tu m'aimes - Je t'aime et tu m'aimes Je sais, sais, sais Comme c'est beau, beau, beau, chéri Alors, non, non, non Ne dis pas que ce ne sera pas, chérie Mon cœur fredonne - Dum di dum di dum - Dum di dum di dum Alors, fais, fais, fais Ce
que tu as fait avant, chérie Fais, fais, fais Ce que tu as fait avant, chéri Fais ce que je fais. Adore, chéri Essayons encore Soupirons encore Volons encore vers les cieux Chérie, si c'est A B C - Je t'aime et tu m'aimes - Je t'aime et tu m'aimes Chère, chère, chère Petite chérie, viens ici, et vite Et vois, vois, vois Petite moi, moi, te rendre heureux Mon cœur soupire - Die di die di die - Die di die di die Alors, fais, fais, Ce que tu as fait avant - Fais, fais avant - Fais, fais avant C'ét
ait formidable, Nan. Quand Larry Blair offre, ça mousse. Demandez ce que vous voulez. Je ne recule devant aucune dépense. M. Blair, allons-nous répéter mon rôle ? Le rôle ? Oui. Bientôt. Je le ferai avec toi. Dans le living room pour "Oh Me ! Oh My !" - Allons ! Plus vite ! - Le manège qui repart. C'est un marathon de danse ? Range ton fouet, Simon. J'y vais mais j'amène mon thé pour qu'il me tienne compagnie. Ne videz pas la piscine avant mon retour. Je serai sur la chaise longue, M. Blair. Oui
. Sahib, vos cigares. Merci. Prends-en quelques-uns pour la journée. Merci, la journée sera longue. Le salon devient étroit. Abats un mur. Ce sont des détails. Tu sais ce que tu fais ? Salut. On peut se voir dans un jardin de roses ? - Je dirai au jardinier d'en faire un. - Bon. Tout va bien ? Formidable, chérie. Je répèterai tous mes spectacles ici. L'air frais me donne des idées. Mlle Darcy n'est pas ici ? Bee ? Elle devait faire une chose en ville. Elle viendra ce soir ou demain. Elle a bien
pris le changement ? Ravie après que je lui ai tout expliqué. Bee fera tout ce que je lui dis. Pourquoi n'est-elle pas là ? Je renoncerai si ça cause une friction. Chérie, ne parle pas de renoncer. On dépend de toi. Je parle de ce visage, de cette voix. Il n'y a pas de pépin pour le chèque ? Non, tu l'auras lundi soir. - Nan, on t'attend pour répéter. - Merci. Écoute, le grand chef. Tu trompes Nanette, mais pas moi. Ça veut dire ? Tu n'as rien dit à Bee pour le rôle. Chopin, occupe-toi de ton cl
avier. Laisse les choses délicates. Tu n'as pas le courage. Tu trompes Nan pour son argent. Après le mariage, ce sera aussi à moi. Je dépense mon fric, vu de cet angle. Elle n'a aucune intention de t'épouser. D'où tu tiens cette information ? De celle qui te finance. En ce qui te concerne, elle préfèrerait épouser un chimpanzé. Où trouverait-elle un chimpanzé avec mon talent ? Tenez. Allez vous acheter un permis. Hé, vous, mon pote ! Mon pote ? Attendez. Vous allez jouer le rôle du majordome ? M
on rôle, même un chien n'en voudrait pas. - Qui êtes-vous ? - Beatrice Darcy. Je suis la vedette, ici. Je cherche un sale traître puant, faux jeton, malhonnête. Cette description, je reconnais. Il se détend à la piscine. Je vais arranger ça. Attendez. Il vaudrait mieux ne pas le déranger. Pourquoi ? Occupé il est à donner à Nanette Carter le rôle principal. Nanette Carter ? J'ai le rôle principal. Peut-être que oui. Peut-être que non. À votre place, j'irais me renseigner. Allez-y. Je vais voir,
pépé. Vous pouvez parier votre culotte. Je l'ai déjà perdue. Ce n'est pas un grand rôle. Une seule page. On l'agrandira avec le temps. Je t'écoute. "Je t'aime, chéri. Et pour toujours. Je ne puis m'en empêcher" . Continue. Qu'est-ce que ça dit ? "Jasmine se jette dans ses bras dans une étreinte passionnée" . Suis les directives. Je dois voir ce que tu peux faire. N'oublie pas où nous nous sommes arrêtés. Mais, M. Blair... Tu n'es pas un phoque, Roscoe. Il te faudra bien de l'air. L'eau est bonne
, chérie. Tu as ton maillot ? J'ai une meilleure idée. Tu ne m'as pas invitée à cette fête ? Pour que tu te reposes. Tu es dans toutes les scènes. Toutes sauf celle où Nanette Carter prend mon rôle. Pour des raisons économiques. Laisse papa s'occuper de tout. J'ai eu un aperçu de ce qui t'occupe. Je vais m'en charger personnellement. Attends, chérie, tu vas bousiller tout le plan. Bien. Détendez-vous un peu. Ici, Mlle Carter fait son entrée. Regardez bien. Oh, moi, oh, mince, oh, toi Aucune autr
e que toi Plus jamais de tracas sordides Et le monde serait splendide Si, chérie, tu n'étais qu'à moi Oh, moi, oh, mince, oh, toi Ces lèvres, ces yeux très bleus Tu es si jolie, si gentille Je m'envole, c'est facile Oh, moi, oh, mince, oh, toi Allez, la jeunesse, suivez-moi. Attendez un peu. Arrêtez. Qu'est-ce que vous croyez escamoter ainsi ? Rien. Larry vous a parlé du changement de rôles. Tu seras Lucille, un rôle tout aussi bon. Oui ? N'est-ce pas pratique ? On me laisse à New York et les ma
lins en profitent. Je vais vous dire une chose. J'adore le show business. Pas vous ? Attendez. C'est moi qui cause. Attention où vous gouttez. Vas-y, Johnny Weissmuller, cause. Je reprends mon souffle. Du calme. C'est un changement de rôles. Oui. J'allais te le dire. Ça m'est sorti de l'esprit. - Sorti de l'esprit ? - Son esprit est une passoire. M. Blair, et mon rôle ? Reste là et tu l'auras entre les deux yeux. Sois raisonnable, Bee. Tu as "Call of the Sea", la meilleure scène. Je serai la ved
ette, avec "Call of the Sea" aussi. Dis à Mlle Banque Nationale de prendre son compte ailleurs. Écoutez, tout le monde se dispute. On n'arrive nulle part. Je peux arranger ça. Qui est cet énergumène ? C'est oncle Max, chérie. Ça arrange tout. Alors, oncle Max, déguerpissez. Non, déguerpir je ne fais pas. C'est le tuteur de Nanette. Oui, mon chou. C'est le propriétaire. Alors, c'est différent. Allez-y, oncle Max, parlez donc. Je parle. Nanette, ma chérie... Excusez-moi. Penses-tu que tu peux joue
r ce rôle mieux que cette jeune femme ? Non. Bien sûr que si. Elle sera cent fois meilleure. Faudra me passer sur le corps. Personne ne veut de votre corps. Penses-tu que la musique de ce jeune homme soit assez bonne pour ta voix ? Non. Tu veux jouer le rôle ou dans ce spectacle investir ? Non. Demain matin, tout le monde s'en va. Les vautours volent chez eux. Oui. Allez, les gars ! Secouez-vous. On trouvera preneur ailleurs. Allez, Jimmy. À ton clavier. Je vais vous montrer comment chanter cett
e chanson. Tu as perdu, chérie. C'est un malentendu. Je le répare en cinq minutes. Tu aurais dû le faire un peu plus tôt, Larry. Je ne me sens pas bien. Pas bien du tout. Nanette, ma chérie. Je regrette. Nanette... Parfois un homme serait mieux s'il s'était pendu. Oh, moi, oh, mince, oh, toi Comme maintenant. Aucun autre que toi Il me semble que tu te conduis de manière bien étrange. Mais non, Jimmy. C'est ton imagination. Je ne comprends pas de quoi il s'agit, Nan. J'en suis navrée, Jimmy. Je n
e suis pas censé comprendre ? Si tu ne m'expliques pas ce changement soudain, dis-moi au moins pourquoi tu m'évites. J'avais mal à la tête. Oncle Max m'a permis de rester dans ma chambre. Tu dois avoir sa permission pour aller dans ta chambre ? Non. Il y a une chose ici que je ne comprends pas. - Veux-tu une cigarette ? - Non merci. Si tu n'as pas dit "Non merci", je devrais voir un psychiatre. J'ai changé d'avis. Ça semble être ce que tu fais de mieux. Pardon d'avoir dit cela sur la musique. Je
ne le pensais pas. Pas plus que tout le reste. Je suis sûr de savoir pourquoi. En fait, je suis content que ce soit annulé. "Tea for Two" ne sera pas bien sans toi. Qui dit que c'est annulé ? Tu ne mettras pas l'argent après ce que Larry t'a fait. J'ai donné ma parole. Et je suis comme mon oncle Max. Je ne fais pas faux bond. Tous ces gens ont travaillé dur sur ce spectacle. - Il ne faut pas les abandonner. - C'est bien dit. Que ce soit moi ou une autre qui les chante, tes chansons doivent être
entendues. Elles le seront. Elles sont trop bonnes pour ne pas l'être. Je ne miserais pas dessus. Moi, je le ferais. Elles donneront au monde beaucoup de bonheur, Jimmy. Ta mère et ta sœur seront très fières de toi. Oui. Je voudrais t'expliquer à leur sujet. Facile à comprendre. Nanette était mon pigeon, si tu ne t'en étais pas mêlée. - Le piège s'est un peu déréglé. - Ça peut arriver. On va se marier. Trahirais-je celle que je vais épouser ? Tu te trahirais toi-même si tu pouvais en tirer deux
sous. Navré que tu l'aies appris ainsi. Je n'en attendais pas moins de Larry, Jimmy. Il te décourage de tous les hommes ? Ça dépend de quel homme. Excusez-moi. Gesundheit. Ça ne me regarde pas, mais tu passes un mauvais quart d'heure. Oui, on le dirait bien. Traverse donc le couloir en hurlant "oui" . Ainsi, j'aurai un manteau en fourrure et M. Bloomhaus n'aura pas d'ulcère. Avec ce presse-pantalon, attention. Il mord. Je fais attention, monsieur. Peu importe qui dit quoi. Mes meubles reviennen
t demain matin. C'est impossible, monsieur. Stevens, avec votre expérience, comment faire qu'une femme dise oui ? À cette phase de nos vies, monsieur, c'est un vrai problème. Dois-je brancher cet engin ? Non, je branche. Vous l'allumez. Allumez-le. Rien d'autre, monsieur ? - Qu'y a-t-il ? - On nous bombarde. C'est encore l'inénarrable Charlie. Éteins la lumière. C'est encore une fille qui me dit ça ! Mon pote, je ne vous attendais pas. Non. Venez voir à la fenêtre. Une chose intéressante à voir.
Venez. Il grimpe. J'y vais à l'eau chaude ? - Non. - Si tu dis oui, cette fois, je ne cafterai pas. Ils ont bien pris Valley Forge pieds nus. George Washington. Et ferme ta grande gueule. Nan. Nan. Tu ne me réponds pas ? Je peux me casser le cou. Il manque des dents à l'échelle. Ne sois pas comme ça. On peut tout expliquer. Je n'ai pas invité Bee, ce qui prouve que je voulais que tu aies le rôle. Tu as de la classe. Bee est une petite artiste de bastringue. Ça te montre qui est la première. Att
ention ! Je tombe. Attrapez-moi. Refaites ça. Nan n'a pas bien vu. Allô ? Allô ? Qui fait sonner toutes ces cloches ? Bonjour, Max. C'est toi, Early. Qu'est-ce qui ne va pas ? Bonnes nouvelles. Viens signer des décharges avant l'ouverture de la Bourse et on sauvera peut-être quelques titres. Tu as une heure pour venir. - Avec les sirènes, j'arrive. - D'accord. À 10 h à mon bureau. D'accord ? - Non. - Mais il le faut. Plus vite on peut aller ? Non. Oublions donc ce oui-et-non, oui ? Non. Vingt mi
nutes, il nous reste. Tués peut-être, mais on y sera. Complications encore. Bonjour. Vous ne rouliez pas trop vite ? - Non. - Non ? Tout je peux expliquer, M. l'agent. En retard je suis. Si je le suis, l'affaire n'est plus. - Votre permis de conduire. - Le permis de conduire. Mlle Nanette Carter ? Non. Bien sûr que c'est Nanette Carter. Ça le dit ici. Attendez un peu. Elle ne sait pas qui elle est ? Parfois, elle se trouble. - Est-ce votre auto ? - Non. - Où l'avez-vous prise ? - Du garage. Notr
e... Notre garage. - Votre carte grise. - Je ne l'ai pas. Attendez, M. l'agent. Immédiatement. Je peux tout vous dire. Dans ma poche, je l'ai. Dans mes pantalons, peut-être. Je l'ai mise dans mes... Hier, je... Je... Golf ou basket-ball ? Et si j'aime mes jambes au frais ? À New York je dois être avant qu'ouvre Wall Street. - Vous écouterez ça au poste. - Au poste de police ? M. l'agent, gardez-nous jusqu'à 22 h. Je vous en prie. Je crois qu'on pourra faire ça. Attendez ! Je suis Max Bloomhaus,
de Carter et Bloomhaus. Et moi, Terry Clancy de l'autoroute 31. Suivez-moi. Vous ne pouvez pas faire ça. Il faut que je sois à New York avant l'ouverture. Oncle Max, monte dans l'auto. Un scandale c'est. Un citoyen américain, un contribuable. Je l'étais. C'est de ta faute. Tu as appuyé sur le gaz. Déjà la Bourse est ouverte. L'argent que je n'ai pas, je perds. Le président des États-Unis répète que notre économie repose sur des fondations saines et prospères. Cruauté c'est. Fonce contre un arbre
. Je leur montrerai. M. Blair, vous êtes d'humeur à me faire répéter ? J'ai l'air d'être d'humeur à ça ? Malgré toutes les douleurs, qu'il pleuve, grêle ou neige, le spectacle continue, M. Blair. Tu as les bons sentiments pour bosser pour la Poste. Ne me dérange pas. Salut, Eau Marrante. Où étiez-vous donc ? En taule. On était en prison. Juste ciel ! Qu'a-t-il encore fait ? J'ai assassiné une femme indiscrète. C'est une tenue très chic. Qui est votre tailleur ? On vous croyait perdu. Où étiez-vo
us ? Où vous auriez dû être depuis 10 ans. Bonjour, mon chou. Je me faisais du souci. C'est très touchant, Larry. Le jeunot ici a reçu de mauvaises nouvelles. - Des nouvelles ? - De sa sœur. - Jimmy ! - Attends un peu. Il ne voulait pas te le dire. - Tu connais ça. - Qu'y a-t-il ? Rien. Le fait est que je n'en ai pas. Ma mère habite à Philadelphie. Elle a bon pied, bon œil. Tout ça c'est le fruit de son esprit pour te soutirer de l'argent. Merci, Jimmy. Tu me dis une chose que je savais déjà. Je
nourrissais un Brutus en mon sein, un Judas Iscariote. - Ferme-la. - Le spectacle est fichu. Ça ne te fait rien. Tu es le preux chevalier. Lancelot, va vendre tes tubes aux night-clubs, aux stations de radio. Arrête. Tu auras le fric. Pourquoi le donnerait-elle après ça ? Elle m'a dit qu'elle le ferait pour tous les autres jeunes. C'est vrai ? C'est merveilleux. Reste donc avec Bee. Vous êtes faits l'un pour l'autre. Je vais le leur dire pour qu'ils ne perdent pas le moral. Jeune homme, vous êt
es amoureux de ma pupille ? - Quoi ? - Une simple question c'est. Aimez-vous Nanette ? Puisque vous tournez tant autour du pot, oui. Pourquoi ne pas savoir si elle vous aime ? Comment ? Solution facile. Demandez-le-lui. Vous m'acceptez ? Vous voulez de moi ? Non. Pas moi. Demandez-le à elle. Elle est un peu bouleversée. Oui. Elle peut dire oui par accident. Allez-y. Cessez de tergiverser. Oui doit être la seule réponse, non ? Merci. Qu'y a-t-il, Jimmy ? Tu as songé à autre chose ? Tu as bien rai
son d'être de cette humeur, Nan. C'est de ma faute si ça a été si loin. Pourquoi as-tu faibli ? Je me suis aperçu que je t'aimais. Ce n'est pas un peu bateau, Jimmy ? C'est une déclaration de fait. Tu n'as pas à me croire. C'est difficile, dans ces circonstances. Oui, je suppose que ça l'est. Mais c'est la vérité. Je ne veux que te le prouver. Qu'en dis-tu, Nan ? Oncle Max a suggéré cela ? Pas complètement. Il me soutient. Je vois. Ai-je une chance, Nan ? Maintenant, Jimmy, je dois dire non. Et
si j'attends un peu, ça peut devenir oui ? Je dois dire non à ça aussi. Je vois. Je n'aurais pas dû demander. Tu aimes ma musique. J'étais assez bête pour y voir davantage. Ta musique, c'est toi, Jimmy. Tu ne peux pas aimer l'une sans l'autre. Nan, même si ce n'est pas débordant, si seulement tu m'aimais un peu. Est-ce le cas, Nan ? Non, Jimmy. Non. J'ai levé le menton. J'ai reçu ce que je méritais. - Au revoir, Nanette. - Jimmy, où vas-tu ? De l'autre côté de la voie ferrée. Que je n'aurais jam
ais dû franchir. Puis-je avoir un peu de silence pour une minute ? J'ai une chose importante à annoncer. Dans une minute, j'aurai une surprise. Je ne peux plus attendre. - J'ai réussi. - Sauvée par le gong. Oui, oui, oui. Je n'ai jamais autant aimé dire une chose de ma vie. Attendez. Tu nous expliques le gag ? J'ai parié avec oncle Max 25 000 $ et j'ai gagné. Je peux dire à Jimmy ce que je ressens. Autant me le dire. Il est parti pour New York. Non ! Il ne l'aurait pas fait sans venir me voir !
Peu importe Jimmy. Ça veut dire que j'ai le blé ? J'ai le rôle ? Tu as l'autre rôle, mon chou. Au boulot, la jeunesse ! Ma petite vedette a le rôle. Puis-je faire une scène pleine d'émotion, M. Blair ? Courage, chérie ! Jimmy n'est peut-être pas parti. Oncle Max. Ça ne va pas ? Quelqu'un a l'heure exacte ? Quand le gong retentira, il sera exactement 2 minutes après 25 000. Alors, oncle Maxie, Donne l'argent. Donne vite, vite, vite. - Mlle Hastings ? - M. Early. Que faites-vous ici, si tard ? J'a
i un devoir pénible à accomplir. Dire à Nanette qu'oncle Max ne peut pas payer ce pari ridicule. Voulez-vous répéter ça lentement ? Réglons cela tout de suite. - Sont-ils tous là ? - Oui. Venez. Arrêtez la musique, les jeunes. Calmez-vous une minute. Cet homme ici a un message épouvantable. Allez-y, mon vieux. C'est à vous. Vous prenez vos affaires et partez paisiblement. Vous dérangez une répétition. Il n'y aura ni répétition ni spectacle. Qu'essayez-vous de faire ? Nan semble fauchée. Vous n'a
urez pas un sou, même en cherchant bien. - Fauchée ? - C'est impossible. Temporairement si, Nan. Mes obligations d'État ? Ton oncle n'avait pas confiance. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ma chérie, ton argent, je l'ai géré comme un oncle hollandais qui aurait dû rester en Hollande. Mais les 25 000 que j'ai gagnés. Peut-être dans six mois, les actions remonteront. Six mois ? Que mangerai-je entre-temps ? Les acteurs. Je te disais bien que c'est une poseuse. Je ne donnerai pas dans le sentiment ? Je
vais t'écrire une scène de suicide qu'on jouera ensemble. Ça détruit ma foi en la nature humaine. Je ne mérite pas ça. Arrête donc de la tourmenter. - Ça ira. - Oui ? Prends la relève. À toi tout le spectacle. Le livret, la musique, les contrats et les dettes. Je suis crevé. Quelqu'un devrait recevoir une bonne baffe. Heureuse de te rendre service. Vous vous êtes fait mal à la main ? Le joueur de flûte s'en va avec tous les rats. Et avec mes ambitions. Qu'y a-t-il de mal à être fauché ? Je l'ai
été toute ma vie, et regardez-moi. Je dois trouver un meilleur argument. Je suis navré, chérie. Grand chose ce n'est pas, mais que puis-je dire ? Je me suis conduite comme une idiote. Tout ce que je fais est mauvais, peut-être. Un vieil empoté maladroit je suis. Non, tu ne l'es pas. Tu es mon oncle Max. On a perdu des choses, mais on n'est pas séparés. Je t'aime plus à présent que jamais. Allons, reprenez-vous, vous deux. Il n'y a pas que l'amour et l'argent. Qu'est-ce que je dis, moi ? C'était
trop bien pour être vrai. Vedette sur Broadway et Jimmy en même temps. S'il vaut quoi que ce soit, de retour il sera pour toi. Bien sûr. Dès qu'il apprendra que... Que vous ai-je dit ? Entrez. Bonsoir. Seulement lui c'est. Voilà un accueil chaleureux ! J'ai revu les relevés que Larry a jetés. Il y a une chance de tout sauver. La fortune pour laquelle tu voulais m'épouser a disparu. Temporairement. L'économie de notre pays repose sur des fondations saines et prospères. Merci, M. le président. J'a
i tout planifié. Larry a accumulé une dette de dix mille. On n'a qu'à trouver 35 000 pour démarrer. Ça nous réconforte. Il faut le faire. Nan pourra tout récupérer. Avec 35 000, on rachète la Bourse. Avec les trottoirs. Pas moyen, Tommy. Des obligations d'État, désormais. J'ai un nouveau titre : No, No, Nanette, et un moyen de trouver le blé. Mais si c'est ce que tu veux... Ça mijote dans ce crâne de danseur. Je vais soulever le couvercle pour voir ce qui y bout. Hé, le champion des pistes ! Com
ment allez-vous dégoter 35 000 ? Et donnez-moi un flingue. Qui, dans cette grande ville, a l'intégrité et la prévoyance de vendre à découvert à son meilleur ami et qui est plein aux as ? Ça ne peut être que Moe Early. Oui. Passez dans mon bureau... Avec joie. J'adore rouler sur ces routes paisibles de campagne, la nuit. Pas vous, M. Early ? Je préfère rouler de jour. Vous avez assez de place ? Je suis très à l'aise. Merci. - C'est étrange. - Qu'y a-t-il ? Une panne d'essence. Non, M. Early ! Je
suis sûr d'avoir fait le plein. M. Early, comment osez-vous ? - Oser quoi ? - Tomber en panne d'essence. Je ne savais pas qu'il y avait ce garçon fou et impétueux en vous. - Je vous assure, Mlle Hastings... - Ne dites rien, William. J'ai confiance en vous, mais, c'est que... Vous êtes si fort et... Non. Je vous en prie. Non. - Vous ne devez pas. - Quoi ? Je ne me fais pas confiance dans le noir, avec vous. Votre personnalité me domine. Où allez-vous ? Chez moi, comme une fille sage. Bonne nuit.
Mlle Hastings. Pauline. Vous êtes blessée ? Je crains de m'être cassé le tibia. Je vais vous aider à marcher. Non, je ne peux pas. - Pouvez-vous marcher ? - Non. Il va falloir que vous me portiez. Vous êtes si musclé. J'étais lanceur de marteau à Harvard. Classe de 1919. WILLIAM EARLY PRÉSENTE NO NO NANETTE EN ASSOCIATION AVEC MAX BLOOMHAUS PREMIÈRE CE SOIR Très jolie bague de mariage. Combien a-t-elle coûté ? Un peu d'essence et une foulure. NO, NO, NANETTE Résumé des scènes ACTE l Époque - De
nos jours La maison Smith, à New York On va à Atlantic City On a pris nos robes jolies Vous nous verrez bientôt Mêlés à la foule Avant de partir en congé On a une responsabilité Demandons à Nanette de venir Pourquoi dire à Nanette de venir ? Encore une dame Nous, les gars, aimons Nanette J'entends mon nom ? Laissez-la venir Laissez-la venir. Non, pas Nanette Non, non, non, non Non pas Nanette, je n'entends que ça Je l'entends toute la journée Non pas Nanette, dans mes oreilles Quoi que je fasse
Un jour je ferai ce que je voudrais Quand je serai vieille et grisonnante Mais jusque là c'est toujours Non, non, non, non, non, Nanette Non, non, non, non, non ACTE II La plage Atlantic City On a pris notre huile solaire Pour un week-end à la mer Quand la mer m'appelle Une sorte d'incantation tentatrice Me remplit d'allégresse Elle semble me dire de venir jouer Viens apprendre le vieux chant Le chant de la fascination de l'amour Quelque chose me remplit De mille émois jolis Quand la mer m'appel
le Quand la mer m'appelle Une sorte d'incantation tentatrice Me remplit d'allégresse Elle semble me dire de venir jouer Viens apprendre le vieux chant Le chant de la fascination de l'amour Une chose m'emplit de mille émois Quand la mer m'appelle Il n'y a qu'un moyen d'être heureux C'est de rendre autrui heureux Quand le ciel est gris Et que tu broies du noir J'enverrai le soleil te sourire Je veux être heureux Mais je ne serai pas heureux Avant que tu ne le sois aussi La voyante Et la feuille de
thé dans la tasse Prépare le thé Pour toi et moi ACTE III La villa Smith à Atlantic City C'est ainsi que votre papa et maman se sont mariés. Une histoire merveilleuse c'est, non ? De toute façon, elle me plaît. Où sont les autres enfants ? Ils ont filé vers 1931. C'est maman et papa. - Allons leur montrer nos tenues. - D'accord. - Papa. Maman. - Bonjour. Regardez. - Où avez-vous trouvé ces habits ? - Dans ta vieille malle, maman. Si tu avais l'air si drôle, pourquoi papa t'a épousée ? - Parce q
u'il portait ça. - Non. N'y a t-il rien à faire avec ces enfants ? Mince, ces monstres sont à nous ? - Je t'avais prévenue. - Tu voulais avoir des enfants. On fondera une famille Un garçon pour toi, pour moi une fille - Peux-tu voir comme on sera heureux ? - Peux-tu voir comme on sera heureux ? Je pense encore que c'est une mauvaise chanson. [FRENCH]

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